Socialisme chez les Allemands et gouvernance économique mondiale depuis 1944

Thèmes abordés

Socialisme, Allemagne, politique, mouvement ouvrier, Empire allemand, industrialisation, congrès d'Erfurt, capitalisme, prolétaires, parti socialiste ouvrier, République de Weimar, Traité de Versailles, crise, inflation, Hitler, Allemagne démocratique, Karl Marx, construction européenne, RDA République Démocratique Allemande, gouvernance économique, guerre froide

Résumé du document

Le socialisme est une doctrine politique née au début du XIXe pour résoudre les questions sociales dans le sens d'une plus grande égalité et équité entre groupes sociaux.
Mouvement ouvrier : ensemble des acteurs sociaux qui espèrent transformer la société en menant des actions collectives.
En 1875, dans le contexte de l'industrialisation : 40% des actifs allemands travaillent dans l'industrie. Bismarck fut chancelier allemand en 1875.
Comment le socialisme et le mouvement ouvrier interagissent-ils en fonction du contexte socio-économique pour régler les questions sociales ?

Extraits

[...] De plus, en 1947 le plan Marshall est débloqué, ce qui a permis la forte croissance et la reconstruction pendant les 30 glorieuses. En revanche, ce plan a relégué les institutions de Bretton Wood en second plan. Ajoutons à cela que dans un contexte de guerre froide et de lutte contre le communisme ce système favorise l'économie américaine. Deuxièmement, la guerre froide a développé deux systèmes économiques, le capitalisme autour du plan Marshall et le communisme autour du conseil d'assistance économique et mutuel mis en place par Staline en 1949. On observe alors une gouvernance économique par bloc. [...]

[...] Ces accords sont signés entre syndicats et patronats pour améliorer les conditions de travail des ouvriers. Cela consiste à réduire le temps de travail à huit heures et prévoit des assurances chômage, ainsi que la construction de logements subventionnés. La SPD est soutenue par l'ADGB :(confédération syndicale allemande). La SPD fut fortement critiqué par le NSDAP et le KDP suite aux conséquences du traité de Versailles et accusé de trahison. Socialisme et mouvement ouvrier pendant la crise Face à la crise inflationniste en Allemagne en 1923, NSDAP et KDP connaissent une progression. [...]

[...] Dans les années 70/80 les états du sud sont touchés par la crise de l'endettement directement liée aux institutions de Bretton Wood. En effet, ces institutions ont poussé ces Etats à emprunter auprès du FMI et de la BIRD afin d'assurer leurs politiques de développement. Or la conjoncture économique de ces états ne leur permettait pas de rembourser leur prêt. C'est le cas du Mexique et de l'Argentine. Les institutions de la gouvernance mondiale semblent paralyser au début des années 80 et la coopération Nord -Sud est inexistante. [...]

[...] Deuxièmement, d'autres acteurs clés de l'économie mondiale se sont développés : les Firmes transnationales. Ces firmes jouent un rôle important, elles prennent une ampleur importante dans les années 80, mettant en avant la division internationale du travail et délocalisent de plus elles participent directement aux flux par l'intermédiaire des investissements directs à l'étranger. Ces IDE passent de 25 à 200 milliards dans les années 80. Le chiffre d'affaires de certaines FTN équivaut au P.I.B de certains Etats. La dérégulation des activités financières amène l'apparition d'acteurs privés tels que les agences de notations qui sont chargées d'évaluer la solvabilité des Etats, des entreprises et des régions. [...]

[...] La réorganisation du mouvement ouvrier après la réunification En octobre 1990 eut lieu la réunification de l'Allemagne. La SPD doit s'adapter à un nouveau contexte économique et social. Le poids de la réunification, la construction européenne, la tertiarisation de l'économie, la montée du chômage et la mondialisation. Pour cela, Gerhard Schröder met en place un certain nombre de réformes. Cependant, ses réformes amènent une hausse du temps de travail pour les ouvriers, une baisse de la protection sociale et une plus grande flexibilité des entreprises en termes d'emploi et une grande compétitivité. [...]