Guerre, guerre absolue, paix, guerre des Sept Ans, guerre froide, conflit, militarisme, classe de Terminale, HGGSP Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques
Le recul des guerres interétatiques après la guerre froide :
- Clausewitz, théoricien des guerres classiques entre États, n'a pas anticipé les conflits post-modernes et non étatiques.
- Les conflits actuels échappent au modèle classique du « duel politique entre États »
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Hétérogénéité de l'Islam :
- Religion regroupant 1,3 milliard de personnes, avec des différences doctrinales et culturelles majeures entre sunnites et chiites.
- Distinction entre islam (religion) et islamisme (mouvement politique visant à établir un État fondé sur la charia).
[...] Civils engagés dans l'effort de guerre (production, recherche, logistique). - Persistance malgré les pertes : ? 10 millions de soldats tués, coût humain et économique immense. ? Volonté des belligérants de continuer le conflit jusqu'à la défaite totale de l'adversaire. - Paix imposée : ? Traités comme celui de Versailles (1919) cherchent à anéantir la capacité de l'Allemagne à redevenir une menace. 2. Les limites de la guerre totale a. Une guerre encore contrôlée par le politique - Relation politique-militaire : ? Les États conservent un contrôle sur leurs armées (ex. : chefs d'État-Major changés en fonction des résultats). [...]
[...] Occidentaux, Russie, Turquie, pouvoir syrien, Kurdes. ? Disparition du califat en 2019 : passage à une guerre asymétrique. b. Une rupture avec le modèle clausewitzien - Techniques irrégulières : ? Usage de drones et forces spéciales. ? Cyberguerre et manipulation de l'information. - Une finalité politique manquée : ? La victoire militaire contre le califat n'a pas abouti à des résultats politiques durables. ? Daech poursuit ses activités terroristes via des cellules indépendantes en Europe et ailleurs. ? Absence de paix véritable malgré la défaite militaire. [...]
[...] Exemples : occupation nazie en Europe, militarisation japonaise en Asie. b. Escalade des moyens employés - Mobilisation illimitée : ? Populations galvanisées par la propagande (kamikazes, civils mobilisés dans l'industrie de guerre). - Violence extrême et guerre d'anéantissement : ? Cibles civiles (bombardements massifs, Shoah). ? Usage des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki (août 1945). ? Dévastation totale de l'Allemagne et du Japon : villes en ruines, pays occupés. 2. Une rupture avec les idées de Clausewitz a. Une guerre échappant au contrôle politique - Dépassement des intérêts politiques : ? [...]
[...] Renversement des régimes politiques ennemis. ? Massacres de civils (ex. : rébellion espagnole et les Tres de Mayo). - Fin de la « guerre limitée » : ? Les moyens dépassent les objectifs initiaux. - Implication populaire : ? Remplacement du mercenaire par le citoyen-soldat. ? La guerre devient l'affaire de la Nation en armes, motivée par la défense des valeurs républicaines. - Confusion entre politique et militaire : ? Napoléon, chef de l'État et chef de guerre, dirige personnellement les campagnes. 4. Des mutations à nuancer a. La guerre conserve des finalités politiques - Instrument stratégique : ? [...]
[...] ) Repenser la guerre : les limites des modèles de Clausewitz dans l'analyse des formes nouvelles de guerre = Fragilisation du modèle de Clausewitz 1. Le recul des guerres interétatiques après la guerre froide - Clausewitz, théoricien des guerres classiques entre États, n'a pas anticipé les conflits post-modernes et non étatiques. - Les conflits actuels échappent au modèle classique du « duel politique entre États », car ils impliquent : ? Nationalisme : guerres ethniques (ex. : ex-Yougoslavie, épurations ethniques des Bosniaques dans les années 1990). ? [...]
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