Historiens, mémoires, Seconde Guerre mondiale, commémoration, mémoire juive, Guerre froide, Guerre d'Algérie, résistance
Introduction : Comment commémorer un événement : intégrer des valeurs; or ces dernières sont purement subjectives.
C'est pourquoi il y a eu rupture de l'unité nationale, des séquelles après la Seconde Guerre mondiale et la guerre d'Algérie.
Comment les mémoires ont évoluées au cours du XXe siècle ?
3 étapes :
- Vision des choses imposées
- Remises en question
- Consensus général
[...] BOULEVERSEMENT PRINCIPAL : Paxton, historien américain, qui va publier un livre en 1973 qui remet tout en cause - Les archives, déclarées fermées pour 50 ans, réouvrent réapprentissage des évènements. - 1980 : acceptation de la vérité historique ; la France a collaboré. Expression de la mémoire juivre - Capture d'Einchman par le Mossad, procès médiatisé - Naissance du négationnisme, l'opposition à cette idéologie entraîne des recherches poussées ce qui rétablit des vérités. III/ De 1980 à nos jours, une mémoire apaisée ? [...]
[...] Il sera condamné en 1998 et mort en 2007. Mitterand, VGE, Pompidou = se dédouanent, mettent de coté le passé Chiarc = changement, il reconnait les faits (cf son discours) 2 ) Vers une apaisement : - multiplication des hommages - Fête du débarquement - 2007 : réhabilitation des soldats des colonies - SNCF reconnaît sa responsabilité Se souvenir sans se repentir - Sarkozy : hostile à la repentance, elle montre un aspect négatif de la France - Hollande : Protège la mémoire de la Shoah CONCLUSION : Depuis Gayssot (1990), le travail des historiens est ralenti. [...]
[...] Comment les mémoires ont évoluées au cours du XXème siècle ? 3 étapes : - Vision des choses imposée - Remises en question - Consensus général L'après guerre, un contexte particulier pour l'élaboration des mémoires Un pays en difficulté - état catastrophique de la France = traumatisme - Déportation, STO, massacres = bilan lourd - Economie à reconstruire Redressage de l'économie via deux processus : - interventionnisme (De Gaulle, 1944), càd attribuer une forte place à l'état dans l'économie, les prises de décisions - Plan Marshall qui correspond au début de la guerre froide Or, Guerre froide = division des partis politiques, qui étaient unis jusqu'à présent marque une alliance avec les Etats-Unis contre l'URSS, la France se trouve obligée d'évincer ses ministres communistes, ce qui divise. [...]
[...] - Soldats, prisonniers, STO Contrairement à 1914, ils tombent dans l'oubli, certains sont même accusés de collaboration. Mémoire Vichyiste : Les défenseurs affirment que Pétain a joué un double jeu, l'épée et le bouclier (pour aider De Gaulle) Cette dernière doit être effacée, car elle est la preuve que l'administration française a collaboré, or on a besoin d'elle dans l'optique de la politique interventionniste. II/ Années 60 à 80 : nouveaux enjeux de la mémoires Des failles pour la mémoire officiellement Discours de Malraux, qui isole le rôle de Vichyiste 1960 = éffondrement du mythe, Vichy et Shoah sont démontrés par des historiens. [...]
[...] Double jeu : De Gaulle prône un statut "d'occupé", de "victime" alors que le jour même de l'armistice, il y a les massacres de Sétif ou encore la lutte contre Ho Chi Minh en Indochine. - Résistance = 2 mouvements politiques dominants : Communistes (ex : groupe Manouckian), dont les morts sont revendiqués par le parti communisme pour le rendre plus populaire, il parle des " fusillés" alors qu'ils étaient en réalité. Gaullistes : Prônent de Gaulle en tant que chef, Jean-Moulin comme unificateur - Dès 1945, on veut faire oublier la débâcle de 1940 - L'entrée du PCF dans la résistance en 1941 est un écho à l'opération Barbarossa. [...]
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