Exploitation, économique, colonies, politique, développement
L'un des objectifs principaux de la colonisation reste l'exploitation économique des territoires dominés. Dans ce domaine, les différents pays colonisateurs partagent un certain nombre de points communs :
•les colonies sont parmi les principaux partenaires commerciaux des métropoles.
•le but des puissances colonisatrices c'est l'autonomie financière des colonies, décidée en 1852 pour les britanniques, en 1900 pour les français. L'impôt devient alors le pivot de l'exploitation coloniale.
•mais l'impôt ne peut pas suffire, la fiscalité est insuffisante pour financer l'exploitation, c'est d'abord à la métropole d'investir pour mettre en place les infrastructures de base, notamment les voies de communication, nécessaires à l'évacuation des denrées coloniales et à la baisse de leur prix de revient sur les marchés métropolitains.
[...] Pour ce faire, on fait appel aux épargnant français, qui fournissent une masse de crédit importante, garantit par l'état, ce qui le rend sur. C'est la théorisation du crédit national des colonies qui ne verra en fait jamais le jour. Formation : c'est le volet le plus modeste, on y explique que la formation doit répondre aux besoins des territoires concernés. Le but est de fournir les colonies en main d'œuvre qualifiée afin d'augmenter la productivité du travail. Cette vision permet l'émergence d'élites techniques indigènes qui peuvent répondre aux besoins des administrations et entreprises au moindre cout. [...]
[...] Exploitation économique des colonies et politiques de développement Cadre théorique : L'un des objectifs principaux de la colonisation reste l'exploitation économique des territoires dominés. Dans ce domaine, les différents pays colonisateurs partagent un certain nombre de points communs : les colonies sont parmi les principaux partenaires commerciaux des métropoles. le but des puissances colonisatrices c'est l'autonomie financière des colonies, décidée en 1852 pour les britanniques, en 1900 pour les français. L'impôt devient alors le pivot de l'exploitation coloniale. mais l'impôt ne peut pas suffire, la fiscalité est insuffisante pour financer l'exploitation, c'est d'abord à la métropole d'investir pour mettre en place les infrastructures de base, notamment les voies de communication, nécessaires à l'évacuation des denrées coloniales et à la baisse de leur prix de revient sur les marchés métropolitains. [...]
[...] Cette stratégie s'observe surtout en Afrique orientale, par exemple au Kenya qui connait dans les années 50 une forte révolte populaire, la révolte Mau Mau contre ces pratiques. L'accès à la terre des colons implique de mettre à la porte les indigènes, mais sans les chasser, puisque l'on a besoin d'eux : comme force de travail dans les exploitations comme participants à la continuation d'une agriculture vivrière permettant le ravitaillement de la plantation et de ses producteurs et des villes. [...]
[...] Ce type de lecture de la crise correspond au schéma classique, notamment marxiste, selon lequel plus une économie serait dépendante, plus sa fragilité serait grande En fait, dans le cas de la colonisation française, ce qui apparaît, c'est la résistance à la crise, et, statistiquement deux éléments viennent poser question : l'analyse de l'indice du commerce extérieur montre la reprise rapide des exportations globales. Les volumes maximums sont ainsi atteints en 1929, comme si la crise de 1928 n'entamait pas le mouvement des exportations. A partir de 1929, la crise devient brutale et profonde, atteignant un pic en 1932. Dans cette conjoncture et chronologie limitée, les volumes et les quantités échangées montre une crise plus courte. La crise est courte, et brutale, mais moins que l'on pourrait s'y attendre. [...]
[...] L'impact de la crise est ainsi moins fort dans l'empire colonial français que dans les autres territoires tropicaux. Cf E.Labrousse : les économies ont les crises de leurs structures Le régime douanier joue une rôle régulateur, ainsi, quand le marché mondial se contracte, les denrées coloniales continuent d'arriver sur le marché métropolitain. Les denrées coloniales sont un domaine protégé, dont les débouchés sont garantis en métropole, fournissant un revenu garanti. L'inverse est aussi valable, puisque l'empire colonial offre des débouchés permanents aux produits métropolitains. [...]
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