Synthèse historique, insurrection de Budapest, discours de Kennedy du 4 juillet 1962, Janos Kadar, URSS, Guerre froide, États-Unis, Imre Nagy, réformation du communisme, construction européenne
L'insurrection de Budapest est le nom donné à un mouvement de révolte ayant lieu dans la capitale hongroise entre le 23 octobre et le 10 novembre 1956. Après une manifestation étudiante, l'armée hongroise rejoint la révolte et Imre Nagy, communiste réformateur, prend les rênes de la ville. Il proclame le pays neutre, mais les troupes soviétiques interviennent, matent la rébellion et placent János Kadar à la tête du pays.
[...] Débat : L'insurrection de Budapest : la fin d'une illusion ? L'insurrection de Budapest est le nom donné à un mouvement de révolte ayant lieu dans la capitale Hongroise entre le 23 octobre et le 10 novembre 1956. Après une manifestation étudiante, l'armée Hongroise rejoint la révolte et Imre Nagy, communiste réformateur, prend les rênes de la ville. Il proclame le pays neutre, mais les troupes soviétiques interviennent, matent la rébellion et placent János Kadar à la tête du pays. [...]
[...] Il est question dans ce discours d'une alliance économique transatlantique avec l'Europe (qui a une meilleure croissance). Il faut rappeler que dans le contexte de la construction européenne, le Tarif Extérieur Commun (TEC) vient d'être lancé en avance (janvier 1961 au lieu de décembre), et apparait comme une mesure protectionniste qui va handicaper les Etats Unis sur le marché européen. Kennedy parle à la fois de ce partenariat transatlantique et de la construction européenne (qu'il veut fédérale et incluant la Grande Bretagne) en les comparant à la construction des Etats Unis, qui sont donc placés en précurseur et modèle. [...]
[...] Enfin, dans les Relations Internationales, on pensait que l'Europe était apaisée mais l'insurrection de Budapest fit douter de cette réalité. Mais cela n'empêcha pas une rencontre entre Nixon et Khrouchtchev à Moscou en 1959, par exemple. Le principal manque du débat c'est de n'avoir que peu parlé de la situation après la révolte, sous la dictature de Kadar, qu'on a pu appeler « douce dictature ». En fait, Kadar appliqua les réformes de Nagy : certains voyages autorisés en occident, une certaine libéralisation . [...]
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