Réactions contre l'éviction de la section francophone de l'Université catholique de Louvain, journal La Libre Belgique, (1968), crise de Louvain, chute du gouvernement Vanden Boeynants, unitarisme belge, analyse de presse, Flamands, francophones, lois linguistiques de 1962-1963, loi sur l’expansion universitaire de 1965, journal catholique belge, travail journalistique
En 1968, la crise de Louvain a secoué la Belgique, faisant chuter le gouvernement, et se terminant par la scission de l'Université catholique de Louvain en deux ailes linguistiquement et géographiquement distinctes. À la même époque, "La Libre Belgique" est un quotidien belge important, non seulement au point de vue de la presse belge, mais également sur le plan politique. Premier des quotidiens catholiques et défenseurs de l'unitarisme, la crise de Louvain intéresse particulièrement sa direction, puisqu'elle met en cause l'Université catholique de Louvain, et la mise en avant des intérêts régionalistes et communautaires, au détriment de l'unité nationale. Dans ce texte, nous resituerons d'abord la crise de Louvain, des lois linguistiques de 1962 jusqu'à la séparation définitive des sections française et flamande de l'Université. Nous nous intéresserons ensuite au journal "La Libre Belgique" ; ses tendances, son importance, ses lecteurs... dans les années septante, afin de mieux cerner notre acteur principal.
Enfin, nous combinerons les deux points précédents dans une analyse de presse. Nous observerons la manière dont "La Libre Belgique" traite le sujet de la crise de Louvain, en janvier et février 1968, son exactitude, son objectivité, ce qu'elle met en avant, ce qui est moins important, les réactions qu'elle rapporte, la concordance entre son attitude et ses tendances... Vers le milieu des années 30, en Belgique, les problèmes communautaires entre les Flamands et les francophones s'étaient calmés, pour mieux se relancer au cours des années cinquante. L'Université catholique de Louvain allait, dans les années soixante-septante, faire les frais de ce réveil. Elle ne fut d'ailleurs pas la seule, puisque l'affaire de Louvain allait faire naître une grave crise au sein du PSC-CVP, menant jusqu'à la scission du parti. De la même manière, la crise fera chuter le gouvernement Vanden Boeynants, fervent partisan de l'unité du pays.
[...] L'affaire de Louvain dans La Libre Belgique Voici maintenant une analyse de la manière dont La Libre Belgique traite le sujet de la scission de l'Université catholique de Louvain, plus précisément des réactions à propos du transfert de la section française, en janvier et février 1968. Nous réaliserons tout d'abord une analyse quantitative du sujet, afin de déterminer quelle place occupe l'affaire de Louvain dans La Libre Belgique, ainsi que l'évolution de cette occupation et les raisons de cette évolution. [...]
[...] Delvaux Bruno (dir.), Le Conseil académique réunions pour construire l'UCL d'aujourd'hui, Louvain-la-Neuve, [Université catholique de Louvain] p (fascicule édité à l'occasion de la 500e réunion du Conseil académique) Les réactions au plan d'expansion de la section française dans La Libre Belgique, Mercredi 17 janvier 1968, p Second meeting d'étudiants flamands, mercredi soir, à Louvain. gouvernement admet que le transfert est dans la logique de l'histoire” affirme le président du Willemsfonds dans La Libre Belgique, Jeudi 18 janvier 1968, p Une déclaration de l'A.C.A.P.S.U.L. en faveur du maintien de la section francophone à Louvain. [...]
[...] Un étudiant flamand dans un état critique On apprenait mercredi soir de source médicale, qu'un étudiant flamand qui avait été blessé le matin au cours d'une bagarre dans un auditoire de l'institut Mgr Sencie, était dans un état critique. Cet étudiant, dont l'identité n'a pas été révélée, + , - . CJOJ[97]QJ[98]^J[99]aJph)h¶;çh8, selon des étudiants francophones qui ont assisté à la bagarre, été projeté, la tête la première, contre un radiateur. Certains étudiants flamands déclarent, par contre, que des étudiants francophones lui auraient cogné le crâne, à plusieurs reprises, contre le radiateur. [...]
[...] Il est le fondateur et le directeur du Patriote, entre 1884 et 1914 ainsi que du journal résistant La Libre Belgique, en 1915, jusqu'en 1917. Il mourut quelques semaines avant la fin de la guerre.[89] Jourdain Louis : Frère de Victor Jourdain, ingénieur des mines diplômé à Louvain en 1870, il s'occupait de la direction technique du journal Le Patriote, tandis que son frère gérait la rédaction.[90] P.S.C.-C.V.P. : Parti social-chrétien, Christelijke Volkspartij. Parti catholique, occupant une position centrale à partir de 1961 dans la politique belge, unie jusqu'en 1968, il se scinda en deux ailes distinctes linguistiquement après la crise de Louvain. [...]
[...] Het verhaal van de Belgische dagbladpers. Gisteren, vandaag en morgen, Tielt, Lanoo p Campe René, Dumon Marthes, Jespers Jean-Jacques, op. cit., p Ibid., p Daloze Jean, Matière grise et pendule dans Ibid., p Stephany Pierre, op. cit., p Daloze Jean, Matière grise et pendule dans Campe René, Dumon Marthe, Jespers Jean-Jacques, op. cit., p Ibid., p Daloze Jean, Matière grise et pendule dans Ibid., p Ibid.,, p Daloze Jean, Matière grise et pendule dans Campe René, Dumon Marthe, Jespers Jean-Jacques, Ibid., p Ibid. [...]
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