Procès de Tokyo, Japon, Seconde guerre mondiale, procés de Nuremberg, crimes contre la paix, crimes de guerre, crimes contre l'humanité, général Mac Arthur, Pearl Harbor, Etats-unis, communisme, Guerre froide
Le procès de Tokyo s'est déroulé du 3 mai 1946 au 12 novembre 1948, six mois après le célèbre Procès de Nuremberg. Il a été mené par le tribunal militaire international. Il est à retenir que ce procès pour l'Extrême-Orient est l'équivalent de celui de Nuremberg pour l'Europe.
[...] Le procès de Tokyo (1946-1948) Le Procès de Tokyo s'est déroulé du 3 mai 1946 au 12 novembre 1948, six mois après le célèbre procès de Nuremberg. Il a été mené par le tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient. A noter que le procès de Tokyo pour l'Extrême-Orient est équivalent du procès de Nuremberg pour l'Europe. Mise en oeuvre et objectifs du Procès de Tokyo Ce tribunal a été institué le 19 janvier 1946 par le général américain Douglas Mac Arthur, commandant suprême des forces alliées chargées de l'occupation du Japon après la 2nde guerre mondiale. [...]
[...] Ce procès visait 3 catégories de personnes : les hauts responsables, les officiers militaires et les officiers de grade inférieur. Sur quatre-vingts suspects furent poursuivis en justice, dont : Le général est ancien Premier ministre Hideki Tôjô Doïkarg, général en chef de l'armée japonaise en Mandchourie Le conseiller de l'empereur, le marquis Kido Iwane Matsui, général qui commandait les troupes à Nankin Le procès va durer 2 ans et demi. Le verdict est rendu le 12 novembre 1948. Tous les accusés sont déclarés coupables. [...]
[...] C'est pour cela que l'empereur Hirohito a pu conserver son poste malgré les accusations contre lui. En effet, les Américains ne voulaient pas déstabiliser le pays en touchant au symbole de l'âme japonaise car l'empereur à une valeur divine aux yeux de son peuple. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'empereur avait pour mission de reconstruire le Japon. Il fallait donc empêcher de créer de la haine ou de la misère chez les Japonais, au risque de déclencher des guerres civiles qui aurait pu compromettre la stratégie politique et économique des États-Unis dans la Guerre froide. [...]
[...] Cependant, les condamnés à la prison à vie seront libérés en 1958. Influence et polémique autour du procès De nombreux japonais ne vont pas être jugés pour leurs crimes. C'est le cas de l'empereur Hiro Hito, des membres de la famille impériale, les membres de l'unité 731 et des hommes politiques nippons qui pourront même poursuivre leur carrière. Ces cas non poursuivis sont liés aux enjeux politiques internationaux de la guerre froide. A cette période, les États-Unis voulaient gagner la confiance du Japon pour empêcher qu'ils ne tombent sous l'influence communiste. [...]
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