L'histoire de la politique culturelle commença en 1959 (le président de la République est alors Charles de Gaulle), par la création d'un ministère des Affaires culturelles, dont la direction fut confiée à André Malraux. Ceci créa une véritable rupture avec les Beaux Arts, assumée par les acteurs administratifs désireux d'instituer une nouvelle forme d'intervention publique. La mission de ce nouveau ministère fut clairement décrite par le décret du 24 juillet 1959 : « Le ministère chargé des Affaires culturelles a pour mission de rendre accessibles les œuvres capitales de l'humanité, et d'abord de la France, au plus grand nombre possible de Français ; d'assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel, et de favoriser la création des œuvres de l'art et de l'esprit qui l'enrichissent. » A partir de cette date tout s'enchaîna rapidement. La culture étant parfaitement intégrée non seulement au budget mais également aux directives concernant l'avenir du pays.
Entre 1962 et 1965, les premières institutions régionales furent créées. En février 1963, nous assistions à la création de comités régionaux des affaires culturelles, et de correspondants permanents. Jacques Delors (ministre de la Culture à l'époque) mit en place des politiques culturelles sectorielles (nous noterons dans cet exposé que celles concernant le théâtre, la danse et la musique constituant les principales composantes des arts du spectacle vivant)
[...] Cette politique culturelle ayant pour but de conforter l'éducation artistique et culturelle et de développer les pratiques artistiques amateurs. La France est l'un des seuls pays à faire partie intégrante du financement de la culture, à être l'instigatrice de réformes. Mais aujourd'hui certains domaines de la culture manquent cruellement de moyens et se trouvent marginalisés de ce fait. Dans cet exposé, nous nous intéresserons à la danse et plus particulièrement de son financement sous toutes ses formes. Première partie : Le financement de la danse à travers les subventions L'année 2006 est clé dans l'évolution du budget affecté à la danse. [...]
[...] Les Chiffres 1. Les aides générales 2. Les aides spécifiques allouées aux compagnies de danse II. Analyse de l'allocation du budget dédié à la danse Tout d'abord, il semble important d'expliquer brièvement les objectifs du plan Action pour la Danse Ce dernier a pour principal but de récréer de meilleurs équilibres, il se décompose ainsi en trois axes : le maillage du territoire en faveur d'une meilleure visibilité de la danse, l'accès à la culture chorégraphique, et la prise en compte des spécificités de la pratique de la danse au niveau professionnel. [...]
[...] Ainsi cela permettra aux danseurs désireux de suivre des formations plus longues de le faire sans être pénalisés. Le ministère a également mis en place un fonds d'aide à la seconde carrière des danseurs dont le montant sera de 300000€. III. Ces différentes mesures sont elles à la hauteur de l'attente des professionnels de la danse ? Pour la danse cette série de mesures constitue une réelle avancée dans son financement. Le ministère semble avoir longuement réfléchi afin de proposer des solutions en adéquation avec les problèmes les plus récurrents (emploi, diffusion, production). [...]
[...] Certains manquent cruellement de moyens, ne disposant que de matériels rudimentaires. Ils ne peuvent alors décemment pas remplir la mission qui leur a été confié : servir de tremplin aux jeunes chorégraphes et de lieu de rencontre. Par ailleurs, la mise en place de diplôme est perçue par les professionnels comme inadéquate à ce milieu. En effet, seul le talent et le rayonnement artistique compte dans ce métier. Les danseurs sont embauchés grâce à des auditions et non grâce à leurs diplômes. [...]
[...] Cela constitue donc un véritable accompagnement du projet. Il peut aller également jusqu'à l'accueil des spectateurs lors des représentations. Afin de diffuser sa production, le porteur de projet a trois choix possibles : - un achat par les coproducteurs disposant d'un lieu, d'un nombre de représentations, déterminé lors de la conclusion du contrat - lors de la cession le producteur négocie une partie du montant qui lui reviendra lors de la diffusion, dans les conditions évoquées juste avant. - Agir le plus en amont possible en commençant la phase de prospection pour la diffusion et de demander après coup une coréalisation. [...]
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