Exposé sur la Commune de Paris de 1871 qui se veut assez complet. Il aborde les grands points de cet évènement comme sa genèse, sa fin et ses principes en tentant de répondre à la question suivante : Peut-on réduire la Commune au simple mythe d'un combat manichéen ?
[...] La propagande blanquiste, très athée, aboutit à la séparation de l'Eglise et de l'Etat le 2 avril. S'ensuit alors une vague de déchristianisation. Le budget des cultes est supprimé, les biens du clergé sont sécularisés (Rappel Révolution 1789), les bonnes sœurs des hôpitaux deviennent des infirmières. La vierge devient pour les classes les plus populaires de Paris une catin Joseph est un cocu les églises sont pour certaines transformées en club et leur autel en est la buvette. L'enseignement religieux est purement interdit. [...]
[...] pensant avoir ainsi un pouvoir sur le gouvernement. Il faut tout de même noter le rôle actif des Parisiennes qui ouvrent des clubs (club de (Saint) Lambert de Vaugirard est exclusivement féminin) mais ne demande paradoxalement pas à participer d'avantage à la vie politique (droit de vote . Paris est donc bien le laboratoire de la nouvelle République, qui met en place de nombreuses mesures sociales mais qui paradoxalement sombre dans la dérive policière et monte ainsi la population contre lui. [...]
[...] L'association des autres communes françaises au projet parisien a bien sûr un aspect opportuniste. Il s'agit de trouver des alliés contre les Versaillais. Mais c'est aussi la résurgence de cette volonté de démocratie directe qui s'était exprimée en 1791 et 1792 et pendant les premiers mois de la IIe République à travers les clubs. Malgré des aspects modernistes elle reste très ancrée dans le passé et s'inspire bien entendu de la vision proudhonienne d'une société basée sur l'association volontaire des communes, constituées de cellules de base autour de la famille et des différents corps de métiers. [...]
[...] Il prend alors des mesures populaires pour donner une allure d'action. Par exemple, il proclame la mise en place de mesures pour défendre les citoyens de Paris contre la milice nationale et en fera d'ailleurs un point majeur de son programme. Le comité prend aussi des précautions au niveau militaire en occupant les forts tout autour de la ville mais néglige la citadelle du mont Valérien, sur la route de Versailles. Une entente avec le gouvernement est toujours possible mais comme aucun des deux camps n'est prêt à faire de concession, ces pourparlers tournent rapidement court. [...]
[...] Chacun marquent une tendance politique distincte : un au palais Bourbon à majorité conservatrice ; un à la Préfecture constitué essentiellement de républicains ; et un à l'Hôtel de ville à tendance socialiste. Les deux tendances extrêmes sont exclues par le gouvernement de la Garde nationale . Un gouvernement à majorité républicaine s'installe donc à l'Hôtel de ville et est présidé par le général Trochu. Les Allemands arrivent sur Paris et l'assiègent le 19 septembre 1870. Le siège des 138 jours- Durant tout l'hiver, les Parisiens connaîtront des conditions de vie plus que difficiles, du fait que le siège mené par les Prussiens est un siège total. [...]
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