Ce document est un dossier, complet et entièrement rédigé, portant sur l'Egypte ancienne et son rituel de momification.
Quand nous évoquons la momification, il est envisagé un procédé très technique, voire obscure. Qu'en est-il réellement ? Quelles sont les véritables raisons de la momification ? Pourquoi momifie-t-on en Egypte ancienne ? Quelle en est la définition et quels en sont les enjeux ?
Dans un premier temps, nous nous interrogeons sur la technique de la momification comme rite. Dans un second temps nous nous interrogeons sur l'aspect spirituel de la momification, qui n'est pas seulement un processus de conservation du corps mais qui est un processus relié au monde des morts. Pour rappel, en Egypte ancienne, il n'existait pas de séparation entre la magie, la médecine et la religion. Ces trois domaines étaient liés. Ils sont même interdépendants.
[...] Car je suis le fils Sekhmet qui siège au nord occidental du ciel. Rends mon nom perdurable comme celui d'Osiris qui est à la tête des Occidentaux, fais-moi passer avant les dieux primordiaux Crée pour moi mon cœur dans la demeure des cœurs, le viscère de mon cœur dans la demeure des viscères du cœur. Fais que mon cœur soit en paix à sa place, que le viscère de mon cœur soit bien installé à sa place exacte. Donne-moi ma bouche afin que je parle, mes jambes afin que je marche, mes deux bras afin que je puisse abattre tous mes ennemis, éternellement comme Rê . [...]
[...] Bardinet Thierry, Médecins et magiciens à la cour du pharaon, Editions Khéops Traduction : « Je suis Anubis, celui qui soigne (dans la) place de l'embaumement, le prêtre embaumeur du dieu dans la place secrète. Je suis venu que pour couvrir (de bandelettes) les parties du corps en danger de décomposition, soigner les parties brulées et curer les parties nécrosées (que l'on trouve sur le corps) après la mort ». Source n° 3 : Momification naturelle, époque prédynastique, environ 3400 av. [...]
[...] On ne sera pas moins surpris de ce qui se pratique à l'occasion des morts. Lorsqu'un habitant vient à mourir, tous ses parents et ses amis se couvrent la tête de fange et parcourent la ville en poussant des cris lamentables, jusqu'à ce que le corps ait reçu la sépulture ; ils font abstinence de bains, de vin, de tout aliment recherché, et ne portent point de vêtements somptueux. Il y a trois ordres de funérailles, le riche, le moyen et le pauvre. [...]
[...] (With Taylor, J.H.) Egyptian Mummies. Exploring Ancient Lives, Sydney p.34 Source n° 6 : Le livre second des respirations, texte II, B (Goyon Jean-Claude, Rituel funéraire de l'ancienne égypte, les éditions du cerf p « Ô Maître de la Lumière qui présides au Grand Château, (tourne) ton visage vers moi Donne-moi ma bouche afin que, par elle, je puisse parler et, pour moi, guide mon cœur à l'instant du danger. Crée pour moi ma bouche afin que, par elle, je puisse parler devant le dieu grand, maître de la Douat, et qu'aucune opposition du ciel ou de la terre ne puisse être faite (contre) moi devant le tribunal de tous les dieux et de toutes les déesses. [...]
[...] Il convient donc grâce à la momification de les relier et ainsi on passe de la vie, à la mort, puis la momie revit et passe dans l'au-delà et ainsi vivre dans le monde des morts et être immortel dans une maison éternelle qui est le tombeau. Ainsi, la croyance Egyptienne ancienne obligeait la conservation intacte du corps afin que le défunt puisse survivre après la mort. L'enjeu était donc lié à la croyance de la vie après la mort. [...]
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