Palestine, Première guerre mondiale, accord Sykes Picot, Liban, Syrie, juif, juifs émigrés, Allemagne nazie, Royaume-Uni, révolte arabe, PLO Organisation de libération de la Palestine, Stern, Hamas
La situation en Palestine n'est autre que le résultat d'une équation insoluble remontant à la fin de la Première Guerre mondiale. Alors que les Alliés s'accordent tardivement sur l'autodétermination comme seul principe légitime d'organisation politique, dans le règlement de la paix, des intérêts impérialistes et coloniaux transparaissent. Aussi, dès 1916, les accords Sykes-Picot traduisent ces appétits économiques, politiques et géographiques en divisant le Levant entre le Liban et la Syrie sous mandat français et la Palestine sous mandat britannique. Cette vision qui fait des peuples arabes les justes récipiendaires de la terre à la fin du mandat se heurte pourtant à la nécessité court-termiste de miner le soutien des populations à l'Empire ottoman.
[...] Cette approche ciblée de la répression, a deux avantages, elle permet de ne pas radicaliser la population en limitant autant que faire se peut les dégâts collatéraux, mais elle rend également possible la déstabilisation du leadership du Hamas. Suivant l'exemple des États-Unis en Irak ainsi qu'en Afghanistan, Israël conduit ses opérations d'assassinats ciblés par drônes, ce qui permet d'éviter le déploiement de troupes au sol ainsi que les pertes civiles. Néanmoins cette surveillance coûteuse en ressources humaines, technologiques et financières n'est pas une solution à long-terme permettant de juguler les problèmes politiques sous-jacents. [...]
[...] De plus, le contexte de la découverte de l'ampleur de l'Holocaust est à même de légitimer l'implantation d'un foyer national juif en Palestine. B.Morris soutient que c'est la sympathie soulevé par les crimes nazis qui permet aux communautés juives américaines et anglaises de faire pression politiquement et financièrement afin de soutenir le retrait des forces britanniques. De fait, la bataille de l'opinion publique est internationalement acquise, la bataille de l'opinion publique juive en Palestine l'est dès le moment où les britanniques décident, de 1944 à 1945 de recourir à des opérations massives d'arrestations, d'internement et de confiscation des armes (Morris, 2007) ce qui est plus à même de faire basculer les modérés dans la lutte terroriste poussant de fait la Haganah à jouer un double jeu, traquant et protégeant les membres de l'Irgun et de Lehi (Rogan, 2001). [...]
[...] Ainsi, durant la signature des Accords d'Oslo en 1998, le Hamas tente de déstabiliser les efforts du PLO en organisant une série d'attaques face à Israël, minant la crédibilité d'un processus de paix durable (Stern). Ces attaques ont alimenté une spirale de violence entre attentats, réactions et contre-réactions forçant chacun des acteurs à répartir en guerre afin de défendre sa propre crédibilité (Stern). Ces actions violentes ont contribué à polariser la population palestinienne, le Hamas paraissant plus impliqué, plus militant et sans compromission. Sa victoire aux élections législatives de 2006 a de fait largement délégitimé les actions du Fatah, la violence paraissait dès lors la seule réponse à opposer (Stern). [...]
[...] Histoire du terrorisme en Palestine La situation en Palestine n'est autre que le résultat d'une équation insoluble remontant à la fin de la Première Guerre mondiale. Alors que les Alliés s'accordent tardivement sur l'autodétermination comme seul principe légitime d'organisation politique, dans le règlement de la paix, des intérêts impérialistes et coloniaux transparaissent. Aussi, dès 1916, les accords Sykes-Picot traduisent ces appétits économiques, politiques et géographiques en divisant le Levant entre le Liban et la Syrie sous mandat Français et la Palestine sous mandat Britannique. [...]
[...] Dans tous les cas, la commission de ces attaques avait un rôle performatif, il fallait mettre en scène l'impuissance et l'illégitimité du gouvernement britannique tout en poussant ses forces à l'application d'opérations arbitraires, violentes et de plus en plus attentatoire à l'image internationale du Royaume-Uni, M.Begin théorise ainsi la lutte terroriste : "We fight Therefore we are". À ce titre, R. Law souligne que le développement des armes à feu automatique et compact a joué un rôle certain dans la mise en application de ce plan tactique. [...]
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