Article sur le Coup de Prague (Thème de l'après-guerre 39-45) à l'occasion d'un point de passage et ouverture
[...] L es chefs des partis politiques non communistes se sont alors retirés du gouvernement. Cette démission, est alors perçue comme une forme d'opposition subversive. Dans une déclaration commune, le 19 février 1948, les partis communistes tchèque et slovaque annoncent faire appel, dans ce qui est pour eux une grave situation, à "tous les bons tchèques et slovaques" afin qu'ils puissent de regrouper dans un Front national soutenant le gouvernement Gottwald, du nom du Premier ministre de cette IIIe République qui serait selon certains, instigateur de cette mise à l'écart des forces démocratiques au pouvoir. [...]
[...] En effet, depuis le 17 février, le pays bascula sous une domination communiste. L'amorce du conflit se fit par le remplacement des commissaires de police de la ville de Prague par le ministre de la Défense et le ministre de l'intérieur au profit de commissaires communistes. Le gouvernement, présidé depuis 1945 par Edvard Benes, fait alors face à un conflit intérieur opposant les différents partis politiques. Pour les partis non communistes du gouvernement, ces remplacements dans les commissariats sont vus comme un affront inacceptable. [...]
[...] ▶ Dans les rues de Prague, la propagande communiste tapisse les murs. Des affiches vantant les mérites et bien fait de l'influence «Les bureaux des Partis communistes tchèque et slovaque [ ] font appel à tous les bons Tchèques et Slovaques pour qu'ils se regroupent dans un Front national» -PARTIS COMMUNISTES TCHÈQUE ET SLOVAQUE FÉVRIER 1948 SAMBUGARO Yona communiste soulignent l'application du modèle soviétique dans les territoires de la Tchécoslovaquie. La "Révolution populaire" au sens marxiste du terme utilisé par les soviétiques ne semble pas satisfaire tout le monde. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture