HGGSP Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques, guerre d'Algérie, colonialisme, loi du 23 février 2005, devoir de mémoire
Il s'agit ici de démontrer, à l'aide de 2 documents, la persistance des difficultés de reconnaissance des mémoires de la guerre d'Algérie et d'explorer les moyens d'apaisement qui pourraient y remédier.
[...] Dans quelle mesure les dispositifs mémoriels français illustrés par les documents révèlent-ils leurs limites à apaiser les tensions en France autour de la guerre d'Algérie, et quel pourrait être un modèle alternatif favorisant davantage la conciliation des mémoires dans le contexte français ? I. Les origines du conflit Il s'agit, dans un premier temps, de s'intéresser aux tensions nées de la coexistence de mémoires plurales autour du conflit algérien, ainsi qu'à la problématique de leur reconnaissance par les acteurs français. Dans le premier document, l'historienne Raphaëlle Branche analyse les mémoires en présence autour de la guerre d'Algérie en France. Elle montre que les groupes porteurs de ces mémoires adoptent des "postures accusatrices", dénonçant une "méconnaissance" de leur vécu historique. [...]
[...] En conclusion, les documents analysés révèlent les difficultés des acteurs français à apaiser les tensions mémorielles autour de la guerre d'Algérie. Ils mettent en lumière les limites d'une reconnaissance officielle unilatérale du passé au profit d'un dialogue constructif. Leur analyse suggère qu'un véritable apaisement nécessiterait une démarche concertée associant l'ensemble des groupes concernés. Celle-ci supposerait à la fois connaissance mutuelle du passé à travers un travail historique impartial, et reconnaissance pluraliste dépassant les postures partisanes. Toutefois, ces sources présentent des limites comme leur focalisation sur le seul cas français ou leur caractère descriptif pour l'une et subjectif pour l'autre. [...]
[...] Leur objectif est donc de diffuser et faire connaître leur propre interprétation des événements. Cependant, l'historienne souligne que cette démarche de diffusion unilatérale ne peut suffire à elle seule. Le dessin critique de manière effective l'article 4 de la loi mémorielle de 2005 promouvant le "rôle positif" de la colonisation. En instaurant une vision très partiale au programme scolaire français, cette disposition controversée a pu selon le document raviver les antagonismes au lieu de favoriser l'apaisement recherché. II. Une démarche d'apaisement Cependant, il est possible de dégager les conditions d'une démarche mémorielle propice à l'apaisement des tensions. Tel qu'évoqué dans le premier document, une meilleure compréhension des différentes perspectives sur le conflit est nécessaire. [...]
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