Sciences humaines et arts, Définition muckrakers, origine des musckrakers, muckrakings, Roosevelt, Upton Sinclair, Jack London, Charles Edward Russell, Lewis Hine, Julius Chambers, Bloomingdale Asylum, McClure's Magazine
Theodore Roosevelt fit le discours "The man with the Muckrake" le 14 avril 1906 (référence à The Pilgrim's Progress de John Bunyan à la fin du XVIIe siècle) où il dit : "les muckrackers sont souvent indispensables pour le bien de la société, mais seulement ''ils savent quand arrêter de fouiller les ordures". Le terme "muckrakers" vient de "muck" qui signifie boue, fumier, ordure, et "rake" qui veut dire balayer, être incliné. Pour en donner une traduction plus éloquente, on peut dire que le terme muckraker équivaut au français à "fouille-merde".
[...] Of New Jersey v. United States, 1911). Le succès soulevé par ces articles encouragea journalistes, écrivains et réformateurs de toutes sortes à accentuer leur critique de la société américaine. Plusieurs journalistes d'investigation préfigurèrent le muckracking, comme Julius Chambers, qui publie dans le New York Tribune une enquête sur le Bloomingdale Asylum en 1872. Se faisant passer pour un patient, il a observé les abus sur les internés. A la publication de l'article patients furent libérés et le personnel et la direction furent remplacés. [...]
[...] ▪ David Graham Phillips, « The Treason of the Senate » : série d'articles publiés dans le Cosmopolitain. Soutenu par le baron de la presse William Randolph Hearst, qui souhaitait accroître la diffusion de ses journaux, Phillips dénonce la corruption du Sénat. Le succès des articles a accéléré la ratification du Septième Amendement, qui institue l'élection directe des sénateurs. ▪ Photographies de Lewis Hine (lui aussi évoqué par Sontag) d'enfants labourant les champs du Sud et travaillant dans les usines (1908- 1917), pour le National Child Labor Comittee. [...]
[...] Il se manifeste pour la première fois dans une série d'articles du McClure's Magazine qui portaient sur des élus municipaux, sur les conditions de travail et sur les trusts, écrits par Lincoln Steffens, Ray Stannard Baker et Ida M. Tarbell. ▪ 1902 : Lincoln Steffens, « Tweed days in St. Louis » ( dénonce le graft : forme de corruption politique consistant en un usage peu scrupuleux par les élus municipaux de leur pouvoir à des fins personnelles. ▪ 1904 : Ida Tarbell, « History of the Standard Oil Company »( dénonce les pratiques férocement compétitives dont avait usé et abusait toujours John D. [...]
[...] Pour en donner une traduction plus éloquente, on peut dire que le terme muckraker équivaut au français « fouille-merde ». QU'EST-CE QU'UN MUCKRACKER ? Un muckraker peut être un journaliste, un écrivain ou un photographe. Il dénonce les travers, souvent cachés, de la société. Son but est d'attirer l'attention de la population mais surtout des élus sur ses découvertes afin de susciter des réformes. II- ORIGINES ET PREMIERES MANIFESTATIONS DU MUCKRAKING Le muckraking apparaît à la fin du XIXème siècle, et, plus précisément, à la fin du Gilded Age, époque marquée par les liens très étroits entre politique et affaires. [...]
[...] Ce « roman documentaire » critique le système judiciaire américain. ▪ Jack London, The People of the Abyss (1902) : dénonce les conditions de vie des bas-fond londoniens, vitrines de celle de l'homme moyen civilisé. Inspirera vingt ans plus tard au Royaume-Uni George Orwell (Dans la dèche à Paris et à Londres). ▪ Charles Edward Russell : The Greatest Trust in the World (1905) et The Uprising of Many (1907). Rapporte les méthodes tentées pour étendre la démocratie à d'autres pays. [...]
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