Les camps nazis ont fait des ravages durant la seconde guerre mondiale. On oublie parfois que certains de ces camps ont existé sur le sol français. L'atrocité fut également de mise pour ces hommes, ces femmes et ces enfants tout simplement innocents.
[...] Plan d'installation du camp de Gurs. Le camp de Gurs est mis en place suite à la chute de la Catalogne et surtout du fait que la Guerre d'Espagne soit terminée. Son principal but étant d'accueillir les républicains espagnols qui s'exilent au delà des Pyrénées pour éviter les représailles du régime politique espagnol désormais devenu un Etat franquiste. De simple réfugiés sont donc présents mais ils sont aussi accompagnés par des aviateurs et des soldats espagnols. Les conditions de vie pour ces réfugiés sont très difficiles. [...]
[...] Ilots du camp de Gurs où vécurent près de 65000 personnes. Le camp de Gurs représente l'un des plus grand camp français du Sud Ouest de la France. La vie qui s'est passée dans ce camp démontre l'atrocité du moment en France. En effet, nous pouvons nous apercevoir que ce camp n'est pas en Allemagne et que des événements inadmissibles ont bien eu lieu en France par l'appui de Vichy. La vie de ces familles internées puis déportées ne doivent pas être oubliée au profit du temps qui passe. [...]
[...] Notre îlot était en très mauvais état. La terre était très boueuse [ ] Nous pataugions dans une boue profonde et collante. Le temps était nuageux, il pleuvait beaucoup et il faisait très froid. Nos baraques étaient dans un état médiocre. La nourriture se réduisait à une soupe de légumes inconnus, probablement des topinambours et à une tranche de pain. [ ] Chaque îlot était entouré de barbelés infranchissables et l'entrée était gardée par des gardes [ ] Il y avait des gardes qui nous laissaient passer. [...]
[...] De par ces conditions de vies déplorables, des maladies font leur apparition et la proximité des détenus n'arrange guère ces difficultés. Témoignages : Témoignage du Dr Jean CALMUS, médecin auxiliaire au camp de Gurs 1940-41. Ce médecin a fait preuve d'humanité lors de son passage au camp de Gurs et il peut le retranscrire au sein de ce témoignage, qui laisse un sentiment d'innocence et de naïveté face aux terribles événements qui se passaient. Aujourd'hui ce héros méconnu est décédé. J'ai séjourné au camp de Gurs d'août 1940 à juin 1941. J'avais 23 ans. [...]
[...] J'habitais avec ma famille la ville de Mannheim dans le sud-ouest de l'Allemagne. Le 22 octobre 1940 [ ] tous les juifs de notre région, soit 6500 personnes, furent mis dans de vieux wagons de 3ème classe de la SNCF et, après un voyage de trois jours, nous sommes arrivés en gare d'Oloron Sainte Marie. Nous n'avions aucune idée de l'endroit où nous étions si ce n'est que nous nous trouvions en "France Libre". Une fois au camp de Gurs, les familles furent séparées. [...]
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