Biographie d'Odilon Barrot, 1791 1873, monarchie constitutionnelle, Cour de cassation, théorie du droit, Restauration, Cent-Jours, Terreur blanche, Benjamin Constant, La Fayette, Charles X, monarchie de Juillet, libéralisme politique, Second Empire
Odilon Barrot naît en 1791 en Lozère dans une famille de juristes toulousains favorables à la monarchie constitutionnelle : son père est un conventionnel non régicide. Après ses études au Prytanée (aujourd'hui lycée militaire de La Flèche) et au lycée Napoléon (HIV), il est reçu comme avocat en 1811 et commence sa carrière en 1814 à la Cour de cassation. Il se distingue alors pour son goût, inhabituel à cet âge, de la théorie du droit.
[...] Biographie d'Odilon Barrot (1791-1873) I. Les années de formation Odilon Barrot naît en 1791 en Lozère dans une famille de juristes toulousains favorables à la monarchie constitutionnelle : son père est un conventionnel non régicide. Après ses études au Prytanée (aujourd'hui lycée militaire de La Flèche) et au lycée Napoléon il est reçu comme avocat en 1811 et commence sa carrière en 1814 à la Cour de cassation. Il se distingue alors pour son goût, inhabituel à cet âge, de la théorie du droit. [...]
[...] Une brève consécration politique Après la chute du Second Empire, l'Assemblée nationale le nomme membre du Conseil d'État et Thiers, chef du pouvoir exécutif de la République française qu'il a soutenu sous Louis-Philippe, lui en confie la présidence le 27 juillet 1872 avec le titre de vice-président de la République qu'il est le premier à porter. Il n'occupe que brièvement son poste puisqu'il meurt en août 1872 à Bougival. Il est inhumé au Père-Lachaise et son cœur est « déposé » en Lozère, « berceau de sa famille ». Sources - « BARROT ODILON - (1791-1873) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 30 octobre 2018. [...]
[...] Il se rallie alors aux républicains modérés. IV. Républicain à regret Quoique sollicité par Adolphe Crémieux, il refuse d'entrer au Gouvernement provisoire. Il tente d'entourer la nouvelle république, qu'il ne voulait pas, d'institutions conservatrices et se place dès lors à droite de l'échiquier politique : il essaie de faire prévaloir le bicaméralisme, vote contre l'amendement Grévy, le droit au travail, pour la proposition Rateau, contre la suppression de l'impôt du sel et de celui des boissons, contre l'abolition de la peine de mort. [...]
[...] L'infructueux retour aux idées libérales Lors du coup d'État de 1851, il fait partie des 220 députés qui, chassés du palais Bourbon, se réunissent et essayent d'inculper le prince-président de haute trahison avant que la réunion soit interrompue par la police ; brièvement incarcéré, il est contraint de se retirer de la vie politique. Toutes ses tentatives pour réintégrer le Corps législatif sous le Second Empire sont vaines. Élu en 1855 à l'Académie des sciences morales et politiques, il se consacre donc à des études de législation : ses travaux contre la centralisation sont encore aujourd'hui célèbres. En 1869, avec la libéralisation de l'Empire incarnée par Émile Ollivier, il accepte de présider un comité extra-parlementaire chargé d'étudier les projets de décentralisation. VI. [...]
[...] Il est aussi l'un des principaux actionnaires du journal d'opposition Le Siècle, lancé en 1836. En 1846-1847, il codirige la « campagne des banquets », destinée à faire pression sur le gouvernement pour élargir le corps électoral. Favorable à une baisse du cens, il se démarque cependant de Ledru-Rollin, lequel défend rapidement le suffrage universel. Lors de la révolution de 1848, il tente cependant comme dernier président du Conseil de plaider en faveur d'une régence de la duchesse d'Orléans et de sauver la monarchie, en vain. [...]
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