AVORTEMENT, MAROC ET ISLAM
Objectif : Evaluation orale de la compre?hension d'un texte ainsi que la capacite? d'analyse et surtout de synthe?se. Dure?e de la pre?sentation orale : 25-30 minutes. Un e?change est pre?vu avec les e?tudiant-e-s et l'enseignante.
La pre?sentation orale comporte trois parties: introduction, de?veloppement (re?sume? et analyse critique), conclusion.
1- Introduction : Situer l'auteur et l'article
2- De?veloppement : synthe?se et analyse. Synthe?se : reprendre les ide?es majeures de l'article en mettant
l'accent sur l'analyse et les arguments de l'auteur. Analyse : commenter les ide?es principales en faisant appel a? son esprit critique en se basant sur ses propres connaissances et en s'appuyant sur d'autres auteurs.
3- Conclusion : bilan et ouverture (apport de l'article et perspective).
[...] C'est notamment ce qu'on montré Agnès Guillaume et Clémentine Rossier. Selon elles, « parce que les rapports de genre restent inégalitaires dans de nombreux pays du monde et que la vision des femmes demeure fortement attachée à la maternité, la pratique de l'avortement est souvent stigmatisée, à des degrés néanmoins divers selon les sociétés » (Guillaume, Rossier, 2018). [...]
[...] En ce sens, nous reviendrons dans un premier moment sur le phénomène de l'avortement dans un pays musulman, ce qui nous permettra dans le second temps de cette synthèse de se focaliser sur l'islam comme étant avant un code juridique et moral. Dès lors, la troisième partie sera consacrée à la juridiction marocaine sous l'influence du fait religieux. I. L'avortement dans un pays musulman Les auteurs de l'article commencent leur propos par rappeler ce qu'est, en terme médical, le principe de l'avortement. En effet, selon eux : « « l'avortement est défini comme l'interruption d'une grossesse avant 180 jours (28 semaines d'aménorrhées) de grossesse. [...]
[...] Dans le Coran, il est précisé que la femme divorcée doit attendre 90 jours avant de se remarier. La femme devenue veuve devra attendre 130 jours, avant de se remarier, afin d'éviter la confusion de paternité » (Belhouss et al : 171). En effet, il intéressant d'apprécier ce discours comme la traduction d'une analyse d'un fait médical à travers la culture et le fait religieux. Dès lors, le Coran, le livre sacré des musulmans est considéré au Maroc et de facto dans la majorité des pays musulmans comme un véritable code juridique et moral. [...]
[...] Selon eux, « les oulémas des quatre rites connus de l'Islam sont unanimes pour dire qu'il est absolument interdit de pratiquer l'avortement, qu'il soit provoqué par la mère ou une tierce personne. Il s'agit en effet d'une atteinte à la vie sacrée d'un être humain. Le Coran stipule : « N'attentez pas à la vie de votre prochain, que Dieu a déclaré sacrée, sauf pour juste raison » » (Belhouss et al : 171). Cependant, à la lumière des propos des auteurs de l'article, il faut rappeler que ces derniers insistent également sur la singularité de l'islam sunnite dans le royaume chérifien en faisant référence au rite malikite. [...]
[...] Cette notion, vague et imprécise, est laissée à l'appréciation du médecin. (Belhouss et al : 173) Conclusion Cet article est intéressant à plus d'un titre dans la mesure où il est écrit par des spécialistes qui travaillent et vivent dans la société qu'ils décrivent et analysent. En cela, le cas marocain reste intéressant dans la mesure où il y a peu d'études concrètent sur le rapport entre pratique médicale et analyse des faits culturels. En cela, la pratique de l'avortement et de son analyse dans la société marocaine reste un biais intéressant pour comprendre l'imbrication du fait religieux dans l'appareil social et juridique du royaume. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture