Analyse de documents
Sujet : « Athènes et Rome deux régimes politiques ayant accordé une place centrale au citoyen »
[...] Dion Cassius y livre sa vision du régime politique romain, plus particulièrement de l'empire mis en place par Auguste en 27 av. J.-C.) Étude des documents : analyse du régime politique de chacune des deux cités antiques en précisant quel rôle y tenait le citoyen. Doc.1 : la démocratie athénienne selon Aristote « Justice », « Égalité » et par-dessus tout « Liberté » sont les trois mots utilisés par Aristote pour définir la démocratie athénienne (l.1-3) Le principe essentiel sur lequel repose la démocratie athénienne selon l'auteur est celui de la souveraineté populaire : c'est le peuple qui choisit ses représentants et la majorité l'emporte (l.4-5, « la masse populaire »). [...]
[...] (384-322 Ave .JC) qui s'est questionné sur de nombreux domaines de connaissances de son temps. Dans « Politique », rédigé vers 330 av. J.-C., il s'interroge particulièrement sur la façon dont doit être organisé le pouvoir de la cité (« polis » en grec). L'extrait donné à étudier est une description du régime de la cité athénienne , considérée comme l'une des premières démocraties de l'Histoire. Le doc.2 a pour auteur Dion Cassius (164-235 ap. issu d'une riche famille grecque ayant accédé à la citoyenneté romaine. [...]
[...] Dion Cassius considère le régime mis en place comme une « monarchie pure» (l.2) sans en avoir le nom. Il décrit donc l'empire comme un régime où un seul homme (l'empereur) détient tous les pouvoirs (l.4-5 : « le gouvernement de l'État étant dans les mains de l'empereur ») et dans lequel les citoyens ne sont pas acteurs, mais subissent son autorité sans moyen de contrôle (l.5 « soumit à une autorité » ; l.7 « tout s'administre selon le bon plaisir de celui qui est au pouvoir »). [...]
[...] N'oublions pas que sur environ habitants aux V-IVèmes siècles av.JC, seuls des Athéniens possédaient la citoyenneté. Une infime minorité participait donc effectivement aux décisions de la cité. Les non-citoyens ( de la population), composés des femmes, des enfants, des métèques (étrangers) et des esclaves ne possédaient aucun droit politique. Pour ce qui est du régime romain, il doit nous mettre en garde sur un point important : ce ne sont pas les apparences qui font la réalité du pouvoir. Ce n'est pas parce que le peuple peut voter qu'il soit souverain, car le résultat du vote peut être « truqué » ou non respecté. [...]
[...] Aristote présente donc comme fondamental le fait que le citoyen est à la fois électeur (qui exprime son choix par le vote) et éligible (qui peut se présenter à une élection). Aristote évoque enfin la notion d'universalité des lois lorsqu'il dit qu'une des règles démocratiques est « l'exercice du pouvoir par tous sur chacun » (l. ce qui laisse n'entendre que personne ne peut se soustraire à la loi. Doc : le régime politique de Rome selon Dion Cassius L'extrait que nous avons à étudier décrit le passage du régime républicain à l'Empire romain en 27 av. J.-C. lorsqu'Auguste devint le premier empereur. [...]
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