Il s'agit d'une analyse retraçant les différences en terme de niveau de vie / conditions de travail et évolutions sociales entre les ouvriers et les artisans au cœur de la révolution industrielle en France au XIXe siècle. Etude de la révolution industrielle en France et du devenir de ces classes sociales.
[...] On note par conséquent une augmentation de la mécanisation. Progressivement, le processus de production s'organise et se transforme, devenant ce que sera quelques années plus tard, le travail à la chaine. La classe ouvrière elle aussi se transforme, le travail des femmes et de plus en plus important au sein de l'usine. Grâce à l'accroissement du marché, et à la productivité accrue qui permet aux entrepreneurs de devenir de plus en plus compétitifs, la demande croît. Le chômage chronique faiblit. [...]
[...] Eux qui été délaissés, ont construits des institutions qui sont devenues de plus en plus puissantes afin de pouvoir se défendre contre les aléas de la vie et les mauvaises conditions de travail. La grève a été un moyen de révolte très utilisé. Vers une amélioration des conditions de vie et de travail pour les ouvriers. Page 5 sur 7 Exposé Séance 3 A la fin du XIXe siècle, la condition ouvrière connaît une amélioration de ces conditions d'existence. [...]
[...] Comme on le sous-entend souvent, le XIXe siècle est un siècle d'urbains, d'ouvriers et de grandes industries. Si cette vision semble correspondre avec la situation britannique, le cas français lui est bien différent. Il faut déjà souligner la faiblesse de l'exode rural français. Au contraire de ses voisins européens, la France n'a pas connu un exode massif au début du XIXe siècle. Ainsi, les usines telles qu'on les conçoit autour notamment de la concentration de masse des ouvriers n'ont pas été importantes au début du siècle en France. [...]
[...] De plus leur espérance de vie est de trente ans alors qu'elle était d'environ quarante ans pour toute la population confondue au cours du XIXe siècle. Il Faut tout de même noter des inégalités au sein des usines et ce de par la hiérarchie. Les salaires des ouvriers varient selon leurs postes et leurs compétences. Ainsi, travailler à l'usine ce n'est pas nécessairement travailler dans ces conditions, dont celles développées précédemment correspondent à celle des travailleurs, au plus bas de la hiérarchie. [...]
[...] III°/ La prise de conscience du mouvement ouvrier. Face à l'isolement, la construction en un groupe uni. Dès le début du XIXe siècle, la classe ouvrière s'est constituée en une classe relativement unie. En effet, dans les années 1820 puis plus massivement dans les années de la monarchie de juillet se développent des mutuelles. Elles constituent une sorte de caisse d'assistance sur lesquelles les ouvriers peuvent compter en cas d'accidents du travail par exemple. Ces sociétés de secours mutuel naissent autour du compagnonnage. [...]
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