A - un apport politique : Catherine et Marie de Médicis
1 - Catherine reine très controversée
- inexpérience politique
- personnage incompris
2 - Marie, reine ambitieuse
- la prise de pouvoir
- son éviction par son fils
B- Un apport culturel : un facteur de progrès.
1 - Artistique
- Architecture : Fontainebleau, Tuileries, Sénat
- Peinture, l'école de Fontainebleau
2 Un art de vivre nouveau
- l'art de la table et du jardin
[...] C'est donc le cas de l'art de la table et du jardin. Pour Jean Vitaux, « les arts de la table se sont eux aussi beaucoup modifiés avec le temps. On utilise à table des ustensiles, pour servir, manger et boire, qui ont beaucoup évolué en fonction des coutumes alimentaires des diverses civilisations » (Vitaux, 2009). De fait, il ne faut pas oublier la parution cruciale du « Civilitas morum Puerilium », rédigé par l'humaniste Érasme et paru en 1530 et qui se répandit dans toutes les cours européennes à cette époque. [...]
[...] Cette dernière fui à Bruxelles dans les Pays-Bas espagnols en juillet 1631 et mourut sans ressources à Cologne onze ans plus tard. Comme nous le verrons dans le prochain développement, Marie de Médicis ne peut pas être seulement cantonnée à son rôle d'épouse d'Henri IV puis de mère de Louis XIII. En effet, elle reste une figure importante de l'Histoire de France de part ses positions successives au sein du royaume de France mais surtout par sa politique dit de mécénat artistique qui allait participer à embellir Paris et ses environs de palais et s'accompagner d'artistes renommés comme ce fut le cas avec le peintre flamand Rubens. [...]
[...] Toutefois, ses échecs peuvent s'expliquer par les conditions qui ont amené Catherine de Médicis à prendre le pouvoir du royaume de France. En effet, pour Jean des Cars, « rien ne destinait cette descendante de marchands florentins à gouverner la France » (Des Cars, 2014). De fait, il ne faut pas oublier que ce sont à cause des drames successifs qui vont endeuiller le royaume, que ces derniers vont permettre à la reine de France de gouverner. La mort accidentelle du roi Henri II le 10 juillet 1559 d'un éclat de lance puis la mort soudaine de leur fils ainé, le roi François II (1544 - 1560) vont amener Catherine de Médicis à gouverner la France durant la période de régence qui va de 1560 à 1563, c'est à dire avant l'avènement de Charles IX (1550 - 1574). [...]
[...] En ce sens, en ce qui concerne l'art de la table dans le Royaume de France, l'apport de Catherine de Médicis n'est pas minime. En effet, dans l'imagerie populaire, ce serait cette dernière qui popularisa la fourchette à deux dents en ce qui concerne la façon de manger. Concernant l'art des jardins, l'apport des Médicis en France ne doit pas être négligés. Prenons comme exemple, le jardin des Tuileries dont nous avons déjà parlé dans notre développement précédent. En effet, créé en 1564 pour la reine Catherine de Médicis, le jardin des Tuileries s'étendait au long de la Seine, juste en dehors des murs d'un Paris qui restait en quelque sorte encore médiéval par son aspect. [...]
[...] L'exemple le plus flagrant fut de faire marier le futur Louis XIII avec l'infante d'Espagne, Anne d'Autriche. De plus, elle gaspilla les revenus de l'État et fait des concessions aux nobles. Bien que Louis XIII soit devenu majeur en septembre 1614, Marie de Médicis et le marquis d'Ancre ignorèrent ce dernier et continuent à gouverner en son nom. Toutefois, le 24 avril 1617, le favori de Louis XIII, Charles d'Albert de Luynes, fait assassiner le marquis d'Ancre, ce qui provoqua la chute de la régente et de sa politique. [...]
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