Ce document est une analyse de document de type EC de première portant sur Le Second Empire et l'unité allemande. Deux documents sont analysés, le premier est un texte, le second une caricature de Bismarck
[...] En effet, on peut y observer Bismarck, comme une allégorie de cette Prusse, grand et tout puissant, « qui houspille » le peuple allemand, représenté par de bien plus petits soldats. Bismarck est enfin parvenu a obtenir une certaine unification allemande sous l'égide de la Russie, mais il souhaite la continuer en incluant les Etats du Sud de l'Allemagne, dont les principaux sont des principautés. Il va alors tenter de provoquer diplomatiquement la France afin d'en faire un ennemi commun à tous les allemands. Le sentiment anti-français a toujours uni les Allemands depuis Napoléon. [...]
[...] En 1862, le roi de Prusse nomme Bismarck chancelier dans le but d'unifier l'Allemagne. Le premier document que nous allons étudier est un extrait de Pensées et souvenirs, les mémoires d'Otto Von Bismarck, publiées en 1899. Le second document est une estampe française d'un auteur inconnu caricaturant Bismarck. Datée de 1870, elle est à présent conservée à la Bibliothèque nationale de France. Au cours de notre analyse de document, nous nous questionnerons sur le rôle qu'a joué Bismarck en faveur de l'unité allemande. [...]
[...] Le IIe Reich allemand est né. Pour conclure, l'unité allemande a été réalisée sous le contrôle de la Prusse. Mais cette unification ne s'effectua qu'avec l'action de Bismarck qui, par un subtil mélange de diplomatie et de guerre notamment contre l'Autriche et contre la France, est parvenu à liguer la totalité des états allemands contre la France dans le but d'établir l'unité allemande. Après la fondation du Reich allemand et le couronnement de Guillaume Ier, la crainte de l'ennemi prussien s'inscrit durablement dans les mentalités françaises. [...]
[...] Pour les français, ça ne fait aucun doute que Bismarck les provoque de manière grossière pour pousser les allemands à la guerre. Cette idée est bien visible sur la caricature : le chancelier pousse les allemands vers la France en leur affirmant « plus vite que ça ou les français vont manger votre choucroute ». Pourtant, cette stratégie élaborée par Bismarck fonctionne : tous les États allemands, y compris les États catholiques du Sud comme la Bavière, se liguent autour de la Prusse. [...]
[...] ] le nœud gordien de la situation allemande ». Il est vrai que la voie libérale a déjà échouée par le passé. L'échec de la révolution de 1848 a entraîné le rétablissement de la Confédération germanique dominée par l'Autriche, marquant ainsi une forme de défaite pour la Prusse. Alors, Bismarck va « trancher par l'épée ». Tout d'abord, en 1864, la Prusse entraîne l'Autriche dans un conflit contre le roi du Danemark, lui permettant de récupérer deux duchés, le Schleswig et la Saxe. [...]
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