Roi Louis XVIII, frère, héritier, comte d'Artois, futur Charles X, politique modérée, révolution française, Napoléon Bonaparte, mouvements, idées révolutionnaires, société, Code civil, ancien régime
Nous sommes en 1818, Louis XVIII a retrouvé son titre de monarque depuis 3 ans suite à la défaite de Napoléon Bonaparte à Waterloo. Il fut nommé par le congrès de Vienne, dont l'objectif était de rétablir un ordre social et politique ancien par la remise en place de monarchies en Europe. En effet, le continent est traversé depuis la Révolution française par des mouvements et idées révolutionnaires, qui incarnent les pensées des Lumières. Ce mouvement marque un tournant dans l'histoire de la politique, donnant une nouvelle place à l'individu dans la société, notamment à travers la primauté donnée à la liberté et la raison.
[...] Vous voyez bien de quoi ce peuple est capable pris dans sa ferveur révolutionnaire. Le sort de notre frère Louis XVI ne vous glace-t-il pas le sang ? » Comte d'Artois : « Si seulement vous n'aviez pas accepté cette charte, la monarchie serait protégée et recevrait la gloire et l'honneur qu'elle mérite. Le sénat impérial vous a appelé le 6 avril 1814 parce qu'il reconnaît ce que la monarchie représente : la force, la stabilité, la splendeur, mais vous semblez oublier l'importance de ces qualités. [...]
[...] Mais parce que des conflits apparaissent sur la manière de réformer la politique ici, au moment où la question de la liberté diverge vers celle de l'égalité un retour à l'ancienneté et la tradition, signe de stabilité, se mettent en place. La délicatesse de cette situation - où le format de la monarchie se heurte aux acquis de la révolution - est un exemple des conséquences politiques et sociales des révolutions atlantiques. Dès lors, le rôle des institutions, sa légitimité est questionnée et des régimes hybrides voient le jour. [...]
[...] Le roi Louis XVIII tente d'expliquer en 1818, à son frère et héritier, le comte d'Artois, futur Charles pourquoi il mène une politique modérée et non complètement ultra Contexte Nous sommes en 1818, Louis XVIII a retrouvé son titre de monarque depuis 3 ans suite à la défaite de Napoléon Bonaparte à Waterloo. Il fut nommé par le congrès de Vienne, dont l'objectif était de rétablir un ordre social et politique ancien par la remise en place de monarchies en Europe. [...]
[...] Le comte d'Artois, futur Charles le frère cadet de Louis XVIII est considéré comme le chef de file de ce mouvement qui va à l'encontre de la politique menée par le roi. Jules de Polignac en est aussi un représentant et sa politique, en tant que Premier ministre sous Charles sera à l'origine des trente glorieuses. Louis XVIII Charles X Chronologie de la France entre 1789 et 1815 Schéma de la Charte constitutionnelle de 1814 Avec seulement des Français ayant le statut d'électeur, dialogue Comte d'Artois : « Mon frère, je reviens de ma résidence du pavillon de Marsan où j'ai appris par mon ami Jules de Polignac, la victoire des libéraux aux élections législatives. [...]
[...] Nous devons nous appuyer sur l'Église pour rétablir la monarchie, et non pas trahir la religion catholique comme vous semblez vouloir le faire. » Louis XVIII : « Mon frère j'ai tant voyagé[5], si vous avez la fantaisie d'accepter à nouveau de quitter Paris comme lors des cent jours, la revanche soldée en échec de Napoléon, soutenez l'ancien ordre et restez aveugle et gardez l'esprit fermé à toute intelligence politique. La Terreur Blanche sauvage que vous et vos gentils compères royalistes avez menée en est déjà une marque. Vous n'avez fait qu'imiter la violence de la Révolution que vous critiquez tant en éradiquant les partisans de Napoléon. J'ai conscience du besoin que j'ai du soutien du peuple dans ce climat. [...]
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