Seconde Guerre Mondiale, Paris, régime de Vichy, Résistance, journal intime, propagande nazie, STO Service du Travail Obligatoire, capitulation, nazisme
Consignes : Vous êtes un jeune français sous la Seconde Guerre mondiale. Vous avez vécu la défaite de 1940 depuis Paris, l'installation du régime autoritaire de Vichy, puis vous avez été appelé au STO en 1943, mais vous avez préféré fuir et rejoindre un maquis de votre région pour intégrer la Résistance. Vous avez pris l'habitude durant ces années de guerre de raconter ces différents éléments de votre vie dans votre journal intime.
Racontez un des événements cités plus haut sous la forme d'une page de votre journal intime (une vingtaine de lignes attendues).
[...] Exercice corrigé - Rédaction du journal intime d'un jeune français sous la Seconde Guerre Mondiale Cher journal, Un jour, peut-être, quelqu'un me lira à travers les mots indélébiles que je t'apporte. Le 14 juin 1940 est l'anniversaire de la chute de Paris. Le bruit des bottes allemandes résonne sur les trottoirs de la ville qui m'est familier, me met dans un état second. Les affiches de propagande nazie sont désormais accrochées sur les murs, prévenant l'arrivée d'une ère dirigée par l'armée occupante. [...]
[...] Bien que la vie dans le maquis soit difficile, elle est également caractérisée par une solidarité procurant un réconfort. Chaque acte de résistance contre l'envahisseur est considéré comme une victoire sur la capitulation, car notre groupe est soudé autour d'un désir commun de liberté. Je me pose souvent des questions sur le sort de mon pays et de moi-même. Mais une chose est certaine, cher journal : ces écrits seront toujours le reflet de notre courage et de notre enthousiasme ; nous les résistants. Un jour, la France sera libre et digne. Je continue à lutter en attendant . [...]
[...] L'écho de ceux qui ont perdu la vie pendant la Première Guerre mondiale, qui peut encore être entendu à Verdun, me fait penser à l'importance de notre pays. Je trouve ma force dans la discrétion en rédigeant ces lignes qui servent de moyen de consolation et d'opposition. Chaque geste ou parole qui exprime notre résistance (pour ceux qui, comme moi, ont pris le courage tout au moins) se transforme en un cri de colère contre l'oppression et en un chemin vers la restauration de notre dignité. [...]
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