Ecriture d'invention, Seconde Guerre mondiale, Europe, Vélodrome d'Hiver, rafle de masse
Monsieur, madame,
J'écris ceci dans l'espoir qu'un jour, peut-être, quelqu'un soit informé, et comprenne ce qui m'arrive, ce qui arrive au monde. Je vous écris, monsieur ou madame, ou qui que vous soyez, afin de vous conter mon histoire, afin de laisser une trace, aussi infime soit-elle, de mon passage sur cette terre.
Mon périple, aussi fascinant que tragique, commença le 16 juin 1942. Alors que je quittais l'usine, afin de rentrer chez moi et retrouver ma famille. Je passais, comme d'habitude, devant le parc municipal, l'un des seuls où les juifs étaient encore autorisés. C'était peu après la sortie de l'école des enfants, ainsi le parc en était rempli. L'un d'eux retint mon attention, c'était une petite fille, les cheveux d'un blond éclatant. Elle jouait à la balançoire, et riait. Cette petite avait la joie de vivre, comme tous les enfants de son âge. Je ne pus m'empêcher de remarquer également l'étoile jaune sur sa veste, d'ailleurs, instinctivement, je regardai la mienne.
Arrivé, chez moi à l'heure du diner, je demandais au membre de ma famille comment c'était passé leur journée, tout en mangeant les pâtes que ma merveilleuse femme, Elsa, avait préparées. Tandis que mon fils Abraham, 10 ans, se félicitait des bonnes notes qu'il avait obtenues en mathématique, ma femme me racontait sa dispute avec la boulangère. Tout à coup, ma fille, Jessica, âgée de 8 ans, coupa net la conversation entre ma femme et moi – même pour nous prévenir qu'elle avait entendu la concierge de notre appartement parler d'une éventuelle rafle de masse cette nuit. Pendant un très bref instant le doute m'empara, jusqu'à ce que ma fille ajoute « même les enfants seront pris ». C'est alors que je compris qu'il n'en était rien, cette histoire de rafle n'était rien d'autre que de stupide rumeur, comme il en existe des dizaines. En effet, personne n'est assez cruel pour s'en prendre à des enfants. Je fis part de cette réflexion à Jessica, et tout le monde alla se doucher, serein.
[...] Ecriture d'invention sur la seconde guerre mondiale Monsieur, madame, J'écris ceci dans l'espoir qu'un jour, peut-être, quelqu'un soit informé, et comprenne ce qui m'arrive, ce qui arrive au monde. Je vous écris, monsieur ou madame, ou qui que vous soyez, afin de vous conter mon histoire, afin de laisser une trace, aussi infime soit-elle, de mon passage sur cette terre. Mon périple, aussi fascinant que tragique, commença le 16 juin 1942. Alors que je quittais l'usine, afin de rentrer chez moi et retrouver ma famille. [...]
[...] Mais cette foi ce n'était pas son innocence et son mignon petit sourire qui attirait mon regard, mais sa détresse et son visage, vide de presque toute expressions, tout sentiment. Mes enfants, ma femme et moi eurent la chance de pouvoir monter dans le même fourgon. Lorsque ma femme demanda à l'un des gendarmes ou nous allions, ce dernier lui répondit que nous allions tous au Vélodrome d'Hiver. C'est ainsi que nous arrivâmes dans un immense stade couvert, remplit de milliers de gens, tous portant l'étoile jaune. [...]
[...] Une nouvelle fois j'eus la chance de e pas être séparé de ma famille, mais le faite de voir mes enfant et ma femme écrasés, cela était horrible. Lorsque nous arrivâmes, il fallut marcher environ un kilomètre, encadré par les policiers bien entendus, afin d'arriver dans une sorte de prison, mais en plus petit. Il s'agissant d'un grand HLM, formant les trois quarts d'un rectangle, qui entouraient une grande cour. Ce dernier étant lui-même entouré d'un long mur, avec des fils de barbelé et des tours de guet. [...]
[...] Pendant un très bref instant le doute m'empara, jusqu'à ce que ma fille ajoute même les enfants seront pris C'est alors que je compris qu'il n'en était rien, cette histoire de rafle n'était rien d'autre que de stupide rumeur, comme il en existe des dizaines. En effet, personne n'est assez cruel pour s'en prendre à des enfants. Je fis part de cette réflexion à Jessica, et tout le monde alla se doucher, serein. Aux alentours de 4h du matin, je fus réveillé par un bruit sourd, tout comme ma femme. Nous allâmes au balcon et nous entendîmes la concierge crier Ils sont là Personne n'eut le temps de réagir que la gendarmerie avait déjà pénétrer dans notre appartement. [...]
[...] J'étai envahit par les remords. Ma famille mourant de faim, de soif, complétement exténué .je me devait de les protéger, nous aurions dut fuir le soir ou ma fille à annoncer cette rumeur de rafle, ainsi nous n'en serions pas là actuellement. Tout ceci dura pendant près d'une semaine, jusqu'au jour ou des officier virent pour m'arracher à ma famille. Je me débattais, crier, hurler même, j'essayais de frapper les gardes pour qu'ils me laissent rester avec ma femme et mes enfants, mais je reçus un coup de crosse en pleine figure, sonné, la dernière chose que je pus voir est ma petite fille en larme. [...]
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