Considéré jusqu'à sa mort comme incontournable et essentiel dans la recherche de la paix dans le conflit Israëlo-Palestinien (I/P), Arafat demeure pourtant un personnage ambigu dont le comportement a souvent suscité la méfiance d'un grand nombre de pays sur la scène internationale.
Son désir de régler pacifiquement le conflit n'est apparu que tardivement mais les fortes pressions à la fois nationales et internationales ont souvent eu tendance à renforcer l'image d'un Arafat opportuniste dont la seule constance réside dans sa volonté manifeste de libérer son peuple.
Il a incarné sa volonté jusqu'à sa mort et on peut voir dans l'inachèvement de sa lutte et dans les années d'isolement qui ont précédé son décès, l'avenir sombre du conflit I/P.
[...] Son désir de régler pacifiquement le conflit n'est apparu que tardivement mais les fortes pressions à la fois nationales et internationales ont souvent eu tendance à renforcer l'image d'un Arafat opportuniste dont la seule constance réside dans sa volonté manifeste de libérer son peuple. Il a incarné sa volonté jusqu'à sa mort et on peut voir dans l'inachèvement de sa lutte et dans les années d'isolement qui ont précédé son décès, l'avenir sombre du conflit I/P. Bibliographie indicative Yasser Arafat : biographie et entretiens. Par Charles Saint-Prot, aux éditions J. Picollec Yasser Arafat : président sans frontières. De Philippe Vanaert, aux éditions du Souverain Yasser Arafat ou le Palestinien imaginaire. [...]
[...] La liquidation des Frères Musulmans par Nasser vaut à Arafat plusieurs arrestations et trahit l'ambiguïté de sa démarche. C. La création du Fatah La défaite (relative) des armées égyptiennes dont il fait partie lors de la Crise de Suez est une nouvelle preuve pour Arafat de l'incompétence des dirigeants arabes, qu'il considère incapables de libérer la Palestine. Arafat émigre au Koweït suite à son statut d'indésirable en Égypte et y créée son parti politique le Mouvement de libération de la Palestine, qui devient El Fatah (Conquête par le Djihad) qui milite pour l'établissement d'un État Palestinien Indépendant. [...]
[...] Deux opérations successives sont menées au Liban par Israël qui refuse toujours de négocier avec Arafat. L'alliance entre les chrétiens libanais et les Israéliens conduit à l'occupation par Israël du Sud Liban et à des massacres perpétrés contre les camps de réfugiés palestiniens. Mal organisé et mal entouré, Arafat est une nouvelle fois contrainte à s'enfuir et échappe de justesse à la mort. Arafat installe le siège de l'OLP à Tunis, il y reçoit le soutien de l'Irak et de l'Arabie Saoudite. [...]
[...] L'âge de raison A. Le début du processus de paix C'est au début des années 1990 lors de la conférence de Madrid que s'entame un véritable dialogue entre Israël où la gauche a gagné les élections et Arafat, désormais prêt à renoncer à la lutte armée et au terrorisme. Une série de rencontres secrètes amènent aux accords d'Oslo de 1993. La reconnaissance d'Israël et la renonciation définitive à la lutte armée sont les conditions préalables à la reconnaissance de l'OLP par Israël. [...]
[...] Arafat se positionne en faveur de la lutte armée contre Israël. Arafat cherche alors le conflit avec Israël, ce qui inquiète Nasser qui met alors en place l'Organisation de Libération de la Palestine, consacrée en 1964 par la Ligue Arabe. L'OLP est considérée par Nasser comme un moyen de contrôler les volontés belliqueuses d'Arafat et dans le même temps de lui assurer son soutien. Mais le Fatah marque son indépendance en menant une attaque terroriste en décembre 1964. Après la défaite des armées arabes lors de la Guerre de Six Jours, le Fatah, désormais incarnation de la lutte palestinienne, devient alors la cible prioritaire d'Israël et Arafat l'ennemi juré. [...]
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