ce cours traite des inerties du monde rural, inégalités, tensions sociales, noblesse et clergé, impulsions citadines
[...] Coe clergé apparaît trés divisé à la fin du siècle. Le contraste est bnet entre un haut clergé riche et aristocratique et un bas clergé qui vit bien plus modestement. Les oppositions sont aussi culturelles et idéologiques, le clergé etant traversé par l'influence de Lumières “catholiques” mais aussi par des courants très hostiles aux Lumières, par la controverse janséniste (une verson rigoriste de la foi catholique et qui exerce beaucoup d'influence dans le bas clergé), par les aspirations “démocratiques” du bas clergé qui se reconnait dans les idées “richéristes”. [...]
[...] Une société en mouvement ? La question de la mobilité n'est pas innocente dans la société d'Ancien Régime car pendant longtemps l'idéal social est celui de 1'immobilisme, d'un ordre social immuable défini par les droits de la naissance. Dans cette société, les Hommes ne naissent ni libres, ni égaux en droits et cette inégalité fondamentale renvoie à la place qui est occupée dans la hiérachie des ordres, des états et des privilèges ( = droits particuliers). Cette vision est progressivement remise en cause, notammment lors se diffuse au temps des Lumières l'idéologie du “mérite” et des “talents, idéologie qui peut être replacée dans le mouvement de "libération" des forces productives, dans le mouvement d'ouverture économique et sociale. [...]
[...] Certaines villes ont connu une forte croissance sur le siècle, telle Bordeaux qui passe de habitants en 1700, à fin 18e siècle (X3). Une croissance urbaine est due à 1'immigration car le solde démographique naturel est déficitaire au moins jusqu'en 1750 dans les villes. Les conditions sanitaires, la forte mortalité des enfants mis en nourrice dans les campagnes (une pratique socialement très répandue même dans les milieux populaires) expliquent ce constat. A Paris, entre 1750 et 1790, il y a eu entre 7000 et nouveaux arrivants par an. [...]
[...] Dans le Centre et le Midi, dans ces régions de montagne et d'élevage, on constate la vigueur des institutions communautaires qui se défendent pied à pied contre les prétentions des seigneurs. Au Nord et dans les pays d'openfields, on trouve plutôt des comrnunautés affaiblies, dépossédées de leurs biens communaux, plus ou moins passées sous la tutelle seigneuriale. La paroisse est la cellulle de base de 1'orga ecclesiale. C'est un cadre universel (on compte paroisses dans le royaume au 18e On y fait son "salut". Celui qui, administre les âmes (qui a charge d'âme ou “cura animarum) est le curé. [...]
[...] Les pouvoirs de justice du seigneur sont en gnéral au 18e siècle cantonnés au domaine civil et donc aux divers petits conflits de la vie ordinaire. Mais ils permettent au seigneur d'intervenir dans de nombreuses circonstances de la vie rural, il lui arrive d'ailleurs d'être à la fois “juge et partie”. Si le srevenus tirés de ces justices sont limités, c'est une source de prestige social (être l'arbitre de la communauté) non négligeable. La structure seigneuriale détermine donc en partie l'organisation de la vie économique rurale (police des marchés et des travaux agricoles, entretien des infrastrustures comme moulin, pressoir . [...]
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