Résumé du chapitre 5 de l'ouvrage de Nicolas Werth Histoire de l'Union soviétique de Lénine à Staline (1917-1953) intitulé "L'URSS en guerre (1941-1945)", détaillant les principaux aspects du pays en guerre.
[...] Pour affirmer sa légitimité et accueillir en maître des lieux les troupes soviétiques, le gouvernement polonais en exil à Londres ordonne une insurrection générale. Le Haut commandement soviétique refuse de faire passer la Vistule à l'Armée rouge pour aider les insurgés. Apres 62 jours de résistance, l'Armia Krajowa capitule. A l'automne 1944, l'Armée rouge s'oriente principalement vers les Balkans, la Hongrie et l'Autriche pour prendre de vitesse les Anglo- américains. La conférence de Yalta et la victoire La conférence de Yalta a pour objet de définir les modalités de l'organisation mondiale de l'après guerre. [...]
[...] II) Le tournant de la guerre (été 1942-été 1943) Les défaites soviétiques de l'été 1942 D'avril à Octobre 1942, l'Armée rouge connaît une nouvelle série de revers (échec de la tentative de lever le blocus de Leningrad, offensive allemande sur Kertch en Crimée, chute de Sébastopol) qui s'accompagnent d'une chute de la discipline des troupes. Grisé par les victoires Hitler commet l'erreur de donner à ses armées 2 axes d'attaque : Stalingrad et la Caspienne et le Caucase. Stalingrad et Koursk : deux victoires soviétiques décisives Le 23 Août 1942, la 6e armée de Von Paulus atteint la Volga, tenant Stalingrad sous son feu, où Joukov, nommé Commandant suprême adjoint est envoyé. Le 12 septembre, les allemands lancent ce qu'ils espèrent être l'assaut final. [...]
[...] Comme en Russie, l'occupation brutale des occupants entraîne une perte de crédits des allemands auprès d'une population qui a réservé dans un premier temps un accueil plutôt favorable. Sur les territoires occupés, la résistance s'organise avec le développement du mouvement des partisans qui restera en dehors de tout contrôle politique et militaire jusqu'au 30 Mai 1942 : création d'un état-major central des partisans, dirigé par Moscou. Cette résistance contrôle à partir de l'automne 1942, quelques zones dans les pays occupés (sud de la Biélorussie, provinces de Briansk, Smolensk). Ses nombreuses actions, provoquent de terribles représailles contre la population civile. [...]
[...] Staline obtient la promesse d'un débarquement en France pour mai 1944 au plus tard, le déplacement de la frontière avec la Pologne jusqu'à l'Oder, reconnaissance des visées soviétiques sur Koenigsberg, l'annexion des Etats Baltes comme conforme à la volonté des populations En échange, l'URSS accepte de déclarer la guerre au Japon au plus tard 3 mois après la fin de la guerre en Europe. L'offensive soviétique de l'année 1944 Apres ce succès diplomatique, les soviétiques lancent en janvier 1944 une nouvelle offensive qui met fin au blocus de Leningrad. Le 1er Août, l'armée atteint la rive droite de la Vistule et les abords de Varsovie. [...]
[...] L'armée rouge parvient à stopper la Wehrmacht du 16 Juillet au 15 Août dans la région de Smolensk coût d'arrêt stratégique et psychologique au blitzkrieg) Apres la chute de Smolensk, Von Bock lance l'opération Typhon avec pour but Moscou, pendant que les autorités et la population russe commencent à fuir la capitale. Mais le 6 Décembre, l'Armée rouge déclenche une contre offensive dont l'avance durera 2 mois, face à des troupes allemandes aux communications distendues, insuffisamment ravitaillées et mal protégée du froid. La bataille de Moscou marque le coup d'arrêt du blitzkrieg et le début d'une guerre d'usure mais les allemands occupent les régions vitales de la Russie. L'armée rouge assassinée Les archives confirment ce qu'écrivait A. [...]
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