En 1814, les armées napoléoniennes ont été battues par l'Alliance composée de l'Angleterre, l'Autriche, la Prusse et la Russie. Napoléon a été contraint à l'exil sur l'île d'Elbe, avant de finalement revenir sur le sol français le 1er Mars 1815. Le roi de France, Louis XVIII, est à son tour obligé de renoncer au pouvoir suite au ralliement de ses troupes à Napoléon. Commencent alors les fameux Cent Jours, au cours desquels ce dernier va tenter de réaffirmer sa légitimité. Cependant, très rapidement, une nouvelle Coalition de puissances européennes se met en place contre l'Empereur lors du Congrès de Vienne (...)
[...] La bataille acquiert une portée pédagogique puisqu'elle est censée illustrer le danger d'un régime autocratique et impérialiste qui mène systématiquement à la défaite : sa place dans la formation du citoyen est donc fondamentale. Quelles représentations artistiques ont permis à cette bataille de s'inscrire durablement dans la mémoire collective ? Il convient à présent de s'intéresser aux nombreuses représentations que cette bataille exceptionnelle a pu inspirer depuis maintenant deux siècles. Le halo tragique qui entoure Waterloo a particulièrement fasciné les romantiques. Victor Hugo, pour ne citer que lui, a longuement décrit la bataille dans les Misérables et lui a également consacré un poème dans les Châtiments. On y trouve l'extrait suivant: Waterloo ! [...]
[...] Napoléon, fidèle à son audace légendaire, choisit la deuxième solution. Son plan consiste à attaquer l'armée prussienne, puis l'armée anglaise, mais de façon séparée dans l'espace et dans le temps, pour ne pas avoir à affronter les deux corps ensemble. Le début de la campagne se déroule comme il l'avait prédit, et les troupes françaises contraignent rapidement les prussiens à un repli lors de la bataille de Ligny, le 16 Juin 1815. Dans le même temps, les troupes britanniques, sous le commandement de Wellington, prennent position sur le Mont Saint-Jean, où les prussiens, dirigés par Blücher, sont censés les rejoindre. [...]
[...] Napoléon a été contraint à l'exil sur l'île d'Elbe, avant de finalement revenir sur le sol français le 1er Mars 1815. Le roi de France, Louis XVIII, est à son tour obligé de renoncer au pouvoir suite au ralliement de ses troupes à Napoléon. Commencent alors les fameux Cent Jours, au cours desquels ce dernier va tenter de réaffirmer sa légitimité. Cependant, très rapidement, une nouvelle Coalition de puissances européennes se met en place contre l'Empereur lors du Congrès de Vienne. [...]
[...] De Waterloo, on pourra surtout retenir la résistance des troupes britanniques, dont la ténacité a surpris et déstabilisé à plusieurs reprises le commandement français. A cela s'ajoutent de nombreuses erreurs stratégiques dans les rangs napoléoniens, qui ont été fatales à la France. Le véritable tournant étant néanmoins l'arrivée des prussiens, que les troupes du commandant Grouchy n'ont pas su contenir, en raison d'un malentendu entre ce dernier et Napoléon. Dès lors, Wellington, profitant de la supériorité numérique des troupes alliées, passe à l'action en lançant une offensive décisive contre l'armée napoléonienne. [...]
[...] Waterloo ! Waterloo ! morne plaine ! Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine, Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons, La pâle mort mêlait les sombres bataillons. D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France. Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance ; Tu désertais, victoire, et le sort était las. O Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas ! [...]
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