Devoir historiographique : le récit de l'histoire de France avec les époques par les médias.
[...] La vulgarisation de la connaissance historique dans les médias participe à la construction d'un « imaginaire collectif du passé » (M. Crivello) Le numérique renouvelle les enjeux : la vulgarisation vise des publics plus ciblés qui, souvent, viennent y chercher une approche engagée (succès des vidéos d'Henri Guillemin, mort en 1992 ; chroniques de Laurence De Cock et de Mathilde Larrère « les Détricoteuses » sous la forme de conversations WhatsApp sur le site de Médiapart) Les enjeux liés à l'écriture de l'histoire dans les médias : on observe une diversité des formes de mise en récit des connaissances historiques. [...]
[...] Éléments de conclusion : Bilan : la vulgarisation historique est le signe de la vitalité et du succès de l'histoire en France. Son impact, notamment dans sa participation à la construction des représentations du passé, suscite évidemment des débats sur la qualité des formes que celle-ci revêt. Ouverture : Au-delà de l'interrogation sur les enjeux de la vulgarisation des connaissances historiques par les médias, le statut des émissions historiques comme éventuelles sources pour les historiens appartenant au champ de l'histoire culturelle est débattu au sein de la discipline. [...]
[...] De manière plus générale, la reconstruction de l'histoire par les médias pose des questions sur l'usage qui est fait des images d'archives, des modifications qu'elles subissent et du commentaire qui en est fait (Apocalypse) et sur la place conférée aux témoins (avec le risque que la mémoire se substitue à l'histoire). Le rôle des historiens devient alors souvent un rôle de « décodage » a posteriori visant à contextualiser les images et les témoignages diffusés. Les limites : remise en cause de la scientificité de certains aspects de la vulgarisation (exemple des débats sur les émissions de S. [...]
[...] À partir des années 1960 et surtout 1970, les historiens universitaires interviennent de plus en plus dans les médias : Les lundis de l'histoire sur la station de radio France Culture notamment autour de Jacques Le Goff, émissions télévisées sur La Méditerranée de Fernand Braudel et sur Le temps des cathédrales de Georges Duby (1976) ; revue L'Histoire fondée par Michel Winock (1978) Aujourd'hui : abondance des émissions appartenant aux deux logiques abordées précédemment Les enjeux de la vulgarisation historique Les médias, compléments à l'institution scolaire comme vecteurs de la transmission de la connaissance historique : la télévision, « le moyen le plus extraordinaire que nous ayons pour diffuser les connaissances » (G. Duby) ; répondre à un désir d'histoire fort dans la société française. [...]
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