De quelle manière le général De Gaulle, à la tête de l'Etat français de 1958 à 1969, fit-il de ses voyages européens un instrument de puissance servant à soutenir sa politique diplomatique dans le jeu des relations internationales ? Les voyages européens du général De Gaulle sont dans un premier temps destinés à assurer à la France l'indépendance nationale et 'la Grandeur' (I), puis à étendre cette indépendance à un monde libéré de la vassalité par rapport aux blocs (II). Dans cette optique, la construction européenne en collaboration avec l'Allemagne va devenir un enjeu des déplacements du général De Gaulle
[...] Instruments de ces vues, les voyages européens du général De Gaulle doivent permettre à la fois de marquer le rang de la France dans le monde et de proposer une alternative au modèle bipolaire. Le chef de l'Etat français n'a pas concentré toute son action sur l'Europe seule, mais celle- ci s'inscrit dans un cadre privilégié, puisque la majorité de ses voyages s'effectuera de l'Atlantique à l'Oural On peut lire dans ce choix la volonté de marquer la naissance d'une zone politique autonome. [...]
[...] " Il se retire à Colombey-les-Deux-Églises, s'abstient de toute prise de position publique, reçoit quelques fidèles et poursuit l'écriture de ses Mémoires. Les Mémoires de Guerre avaient commencé de paraître en 1954, seul le premier volume des Mémoires d'Espoir est achevé lorsque Charles de Gaulle meurt, le 9 novembre 1970. Bibliographie : VAISSE, Maurice, La Grandeur : politique étrangère du Général de Gaulle, 1958-1969 Paris, Fayard LACOUTURE Jean, De Gaulle, le souverain 1959-1970 Paris, SEUIL ESPOIR, La France dans le Monde septembre 1992. [...]
[...] Le général De Gaulle met ainsi en place une politique de prestige dans les pays européens. Si ses premiers voyages se situent surtout en occident (Italie en 1959, Grande-Bretagne en 1960, Pays-Bas et Grèce en 1963), l'Europe centrale redeviendra un enjeu alors que sa politique étrangère se développe contre l'idée de bipolarité (URSS en 1966, Pologne en 1967), Roumanie en 1968). II - . puis à étendre cette indépendance à un monde libéré de la vassalité par rapport aux blocs Le général vise à une politique d'indépendance de la part de toutes les Nations. [...]
[...] Il appelle le général De Gaulle au pouvoir. L'insurrection prend de l'ampleur et risque de dégénérer en guerre civile. Le Général se dit " prêt à assumer les pouvoirs de la République Le 29 mai, le président de la République, René Coty, fait appel " au plus illustre des Français". Le général de Gaulle devient ainsi le dernier président du Conseil de la IVe République. Les députés lui accordent la possibilité de gouverner par ordonnance pour une durée de six mois, et autorisent le gouvernement à soumettre au référendum une nouvelle Constitution. [...]
[...] Le 9 septembre, un gouvernement d'unanimité nationale est constitué, sous sa présidence. Une Assemblée constituante est ensuite élue en octobre 1945, six mois après la fin de la guerre. Président du Gouvernement provisoire, mais en désaccord avec l'Assemblée constituante sur la conception de l'État, le rôle des partis et les crédits militaires, de Gaulle remet sa démission au président de l'Assemblée nationale, Felix Gouin, le 20 janvier 1946. Il a rempli la mission qu'il s'était donnée le 18 juin 1940 : libérer le territoire, restaurer la République, organiser des élections libres et démocratiques, entreprendre la modernisation économique et sociale. [...]
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