Politique, vote, 1850, 1914, suffrage, universel
« Le premier des signes symboliques de l'exercice de la démocratie est le vote, la désignation des mandataires ». En 1850, sous la seconde République, le suffrage universel est remis en cause par la majorité conservatrice du parti de l'ordre, et un suffrage quasi censitaire est instauré afin de garantir cette majorité.Il apparaît donc que système électoral se pose comme véritable enjeu politique puisqu'il peut favoriser une certaine classe politique. Ce qui explique les modifications successives des conditions de votes de 1850 à 1914. De même, on vote que les conditions de vote déterminent l'intérêt des français pour la question politique. Comment vote-t-on en France et dans quelle mesure le vote régit-il la vie politique de la seconde république en 1850 à la troisième République en 1914 ?
[...] A partir de 1860, Napoléon III engage des réformes libérales. La censure est réduite, le droit de réunion autorisé, et de grande figures politiques exilées jusque là sont invitées a regagner la France. Plusieurs sénatus- consultes sont publiés en 1860 et 1861, et attribuent le droit d'adresse aux députés, ainsi que le contrôle sur le budget. Les élections qui suivent en 1863 sont remportées par les républicains, qui deviennent majoritaire dans les grandes villes et recueillent près des deux tiers des suffrages. [...]
[...] Fort de cette victoire, les républicains cherchent à conquérir les autres des autres organes législatifs et exécutifs de l'État. C'est dans cette optique qu'il remporte la majorité des suffrages aux élections des maires, ce qui conduit mécaniquement à une plus grande représentative au Sénat, puisque les maires font parti des grands électeurs qui votent au sénatoriales. Le vote républicain des années précédentes ne permet l'alternance qu'en 1879, lorsque Mac-Mahondémissionne sous la pression des républicainsqui élisent Jules Grévy Président. Sous domination républicaines, le champ politique s'élargit et s'ouvre : l'engagement politique devient plus accessibles aux classes les plus modestes. [...]
[...] Il convient cependant de souligner que le suffrage universel de 1918 ne permet pas une parfaite représentativité du peuple français, puisque la moitié de la population ne peut s'exprimer à cause de l'exclusivité masculine sur le droit de vote. Bibliographie : - Alain Garrigoux, Histoire sociale du suffrage universel en France, 1848- 2000, Paris, Le Seuil 366p - David Colon, L'histoire du XIXe siècle en fiches, Paris, Ellipses 396p - Eric Anceau, Introduction au XIXe siècle, Tome 1815-1870 Paris, Belin 222p. [...]
[...] Définitivement installée, la République consacre le vote du puisque l'organisation des pouvoirs est tel que tous les corps législatifs et exécutifs du pays découlent de son vote. Parallèlement à ce développement, divers scandales politico-financiers causent un désintérêt pour le vote et la politique de 1885 à 1914, ainsi qu'un blocage de l'appareil étatique. Ainsi, les élections générales de 1885 partagent la chambre en trois groupes égaux, et rend de facto la chambre ingouvernable à cause des divisions au sein de la coalition formée. [...]
[...] La constitution de l'Empire rétablit le suffrage universel masculin direct, qui permet au citoyen d'élire les députés du Corps législatif. Mais le ces nouvelles dispositions ne permettent pas l'instauration d'une vie politique démocratique, puisque Napoléon III contrôle indirectement l'usage du droit de vote avec le système des candidatures officielles, la censure est très présente. Dans un second temps, donc l'Empire établit le suffrage universel, toutefois contrôlé avec les candidatures officielles. Ces candidats aux élections législatives sont soutenus par le pouvoir impérial et bénéficient d'un certain nombres de privilèges : les affiches électorales blanches, le soutien des préfets. [...]
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