Au 18ème, après la mort de Louis XIV (1715), la monarchie absolue est de plus en plus critiquée. Au niveau social et économique, la division de la société en trois ordres (clergé, noblesse et tiers-état) ne correspond plus aux réalités économiques. Le 18ème voit la naissance d'immenses progrès scientifiques et techniques. Cela favorise, entre autres, la transmission des idées nouvelles.
Au 18ème siècle, la politique et la religion sont étroitement liées par la monarchie absolue qui prétend tenir son pouvoir de Dieu. Alors que l'Angleterre devient la terre de la tolérance, les conditions des protestants Français contemporains à Voltaire vont voir leurs conditions se dégrader de plus en plus rapidement. Et voir ainsi une forte population (un million de personnes) de personnes désireuses de quitter leur pays (soumise aux autorités) alors qu'elles sont fidèles à la monarchie (...)
[...] La France fera respecter cet édit permettant aux Huguenots (les protestants Français) de vivre leur religion en toute liberté. Jusqu'en 1660 où Louis XIV hanté par le souvenir de la fronde et se sentant menacé par les personnes différentes pouvant avoir une raison supplémentaire de le faire chuter. Et aussi à cause de la chute de l'estime du pape pour la France a cause de divers désaccord avec le roi et aussi pour plaire à l'Espagne nouvel allié de la France. Louis XIV va ainsi progressivement révoquer l'édit de Nantes. [...]
[...] Considérant que le jugement comporte des incohérences, Voltaire se charge d'une enquête posthume et prend à partie l'opinion publique. L'enquête est faussée dès le départ par un préjugé antiprotestant : la rumeur publique veut que le jeune Calas ait désiré se faire catholique et que ses parents l'aient tué pour cette raison. Jean Calas, le père, est condamné à mort et décède sur la roue, en 1762. Voltaire croit tout d'abord à la culpabilité des Calas et à un excès du fanatisme huguenot. [...]
[...] Effectivement, De purement religieuse au départ, l'opposition au jansénisme se double rapidement d'un volet politique. À la mort de Louis XIII en 1643, le cardinal Mazarin prend les mêmes positions que son prédécesseur Richelieu et lutte contre le parti dévot, qui est de plus en plus assimilé au parti janséniste. Mais ils n'arrivent pas à lutter contre ce mouvement. De plus le parti des dévots est de plus en plus associé au jansénisme. La première condamnation du jansénisme fut la privation des sacrements en 1664, ensuite, quelques évêques sont condamnés comme Nicolas Arnauld. [...]
[...] La contre réforme et la réforme vont provoquer des guerres comme la guerre de trente ans. Cette guerre finira sur la conclusion que pour un prince, on ne tolère qu'une religion unique. Dès lors, les individus ayant une religion autre que celle du roi seront persécutés s'ils n'adaptent leur religion. C'est donc cela qui était réservé aux protestants et aux jansénistes. II / Protestantisme 1 - Définition Le protestantisme est né au 16èmesiècle d'une volonté de réforme de l'Eglise d'Occident, dans le but de revenir à la foi chrétienne initiale. [...]
[...] Après, on expulse les Jansénistes des ordres et des institutions religieuses. Les prêtres et les évêques s'exilent ailleurs en Europe. De plus, un ouvrage janséniste, l'ouvrage de Martin de Barcos, Expression de la foi catholique touchant la grâce et la prédestination, est condamné. Les jansénistes réagissent avec violence à cette condamnation. Toutes ces condamnations permettent à Louis XIV d'avoir des arguments pour réduire définitivement un mouvement qu'il qualifie de secte républicaine, c'est-à- dire opposée au régime de la monarchie absolue. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture