Vie nocturne, États-Unis, XXe siècle, théâtre, saloon, divertissement, prohibition, Grande Dépression, télévision, discothèque, industrie culturelle, musique, discrimination, racisme, criminalité, ségrégation
L'expression «?vie nocturne?» fait généralement référence aux activités sociales dans les espaces commerciaux urbains, notamment la consommation d'alcool, la danse, la restauration et l'écoute de spectacles musicaux en direct. Il n'en a pas toujours été ainsi. Les villes du début du XXe siècle connaissaient une vie nocturne relativement limitée, la plupart des activités se déroulant dans des débits de boissons réservés aux hommes. Le théâtre attirait un public mixte, mais était parfois considéré comme peu recommandable, tant par son contenu que par le caractère de son public. Les propriétaires de théâtres se sont efforcés de se débarrasser de cette réputation négative à partir du milieu du XXe siècle, tandis que la vie nocturne continuait à être entachée par la profusion de saloons et de salles de jeu. L'amélioration progressive de l'éclairage public et de la protection policière a encouragé les gens à sortir la nuit, tout comme l'augmentation des revenus et la diminution des heures de travail.
[...] Après une émeute mineure devant le Boston Arena dans la nuit du 3 mai 1958, Boston a interdit les concerts de rock. Les responsables municipaux et les propriétaires de théâtres d'autres villes ont fait de même. Les adultes qui organisent des soirées dansantes pour adolescents dans les salles paroissiales et les écoles s'efforcent de contrôler les effets du rock en limitant le nombre de morceaux de rock et en imposant des règles concernant la danse et la tenue vestimentaire. La montée en puissance du rock-and-roll comme musique populaire dominante dans les années 1970 a stimulé la croissance des boîtes de nuit. [...]
[...] L'abrogation n'a pas complètement restauré l'ancienne culture de consommation homo-sociale du saloon. Le modèle de l'époque de la prohibition, où les hommes et les femmes socialisaient ensemble, s'est poursuivi dans de nombreux débits de boissons qui ont ouvert (ou sont devenus légaux) après 1933. Les tavernes comportent toujours des bars, désormais garnis de tabourets, mais les clients préfèrent souvent s'asseoir avec des amis autour de tables. Les boîtes de nuit légales continuent de proposer de la musique live et de la danse à une clientèle mixte. [...]
[...] Au milieu du XXe siècle, à la fois le travail, l'activité et la vie nocturne afro-américaine étaient également florissants dans les clubs sociaux privés, on estimait qu'il en existait plus de 2 000 dans la seule ville de Chicago, qui organisaient généralement des fêtes et des danses pour leurs membres et leurs invités. La hausse du taux de criminalité dans les années 1960 et 1970 a découragé la vie nocturne urbaine. La montée en flèche du nombre de meurtres a fait l'objet de gros titres et de reportages télévisés effrayants, tandis que les agressions sont devenues un danger beaucoup plus courant dans la vie quotidienne. Les émeutes urbaines de 1964 à 1968 ont contribué à la peur des espaces publics. [...]
[...] Les juke-boxes permettent aux jeunes d'écouter les derniers airs, et parfois de danser, dans de nouveaux lieux publics comme les fontaines à soda, les confiseries et les salles de billard. Qu'il soit joué dans des salles de bal ou dans des lieux moins formels, le swing encourage les jeunes à développer de nouveaux styles de danse énergiques. Les combos de jazz bebop fleurissent dans les petites boîtes de nuit à la fin des années 1940 et dans les années 1950, proposant une musique innovante, mais moins dansante. [...]
[...] La fréquentation par les blancs a fortement chuté, car les propriétaires négligeaient l'entretien et les parcs ont acquis la réputation d'être des repaires pour les gangs de jeunes. Conclusion Dans cette dissertation, un rappel de l'histoire contemporaine du travail et de la vie nocturne aux États-Unis est rapporté. Entre les boîtes de nuit, les théâtres et la musique, les activités de nuits étaient aussi riches que variées. Cette rédaction est faite de telle manière à familiariser le lecteur avec les processus du travail et de la vie nocturne. Nous avons également rapporté l'importance de l'implication de la société dans son ensemble. [...]
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