Le XIXème siècle est un temps d'importantes transformations pour la population française qui voit se succéder différentes tentatives d'établir un nouveau système politique sur les bases de la Révolution Française et sur les ruines de l'Ancien Régime. A travers les divers régimes expérimentés, ce sont également des bouleversements socio-économiques et culturels qui animent ce siècle et auxquels le peuple français doit s'adapter. Ainsi, de nouveaux principes, de nouvelles références et de nouvelles croyances émergent dans le quotidien français. Cependant, c'est la vie politique qui impose le rythme des mutations majeures du XIXème siècle et qui conditionnent les Français face à la vie comme face à la mort. Tout au long de la période étudiée, la question de la vie et de la mort est récurrente. Elle constitue une préoccupation fondamentale à l'heure des guerres et révoltes sanglantes comme au temps des progrès économiques et techniques qui marquent le siècle. Mais il paraît difficile de considérer les notions de « vivre » et de « mourir » de façon identique de 1789 à 1914 étant donnée la diversité des expériences vécues par les différentes générations. Le peuple français est donc sujet à de multiples variations quant à la situation économique et sociale tant qu'en ce qui concerne le contexte politique et culturel.
Il y donc lieu de s'intéresser de façon plus précise à la manière dont se vivent les divers événements qui se déroulent tout au long du XIXème siècle. Qu'est-ce qui est à l'origine des permanences comme des mutations ? Quelles conséquences cela génère-t-il pour les générations qui traversent le XVIIIème, XIXème et XXème siècles ?
La période qui s'écoule entre 1789 et 1914 présente à la fois des éléments en faveur de la vie, des progrès pour l'homme et une tendance prononcée pour mettre la France face à la mort d façon récurrente.
[...] Ainsi, de nouveaux principes, de nouvelles références et de nouvelles croyances émergent dans le quotidien français. Cependant, c'est la vie politique qui impose le rythme des mutations majeures du XIXème siècle et qui conditionnent les Français face à la vie comme face à la mort. Tout au long de la période étudiée, la question de la vie et de la mort est récurrente. Elle constitue une préoccupation fondamentale à l'heure des guerres et révoltes sanglantes comme au temps des progrès économiques et techniques qui marquent le siècle. [...]
[...] En effet, cette dernière était de en 1861, elle passe à en 1905. Le XIXème siècle permet à la population française de connaître une certaine ascension sociale grâce à l'accès à l'éducation. En effet, les lycées sont créés sous le premier Empire. De même, Guizot, ministre de l'Instruction publique au début de la Monarchie de Juillet, adopte des mesures favorables à l'extension de l'enseignement primaire loi de 1933. Vivre, et parfois survivre : le XIXème siècle est aussi le temps de la recherche d'un mieux vivre En effet, les progrès techniques, industriels, scientifiques ou sociaux sont d'autant moins négligeables qu'ils dégagent une volonté de développer un art de vivre. [...]
[...] La situation générale de la France alimente les réflexions sur la vie te la mort durant la période de 1789 à 1914. En effet, de multiples courants d'idées voient le jour et fondent de nouvelles références, de nouvelles croyances diffusées dans la société. Des idéologies se développent ainsi, affirmant l'idée d'une fin pour l'homme, que ce soit par la science selon le positivisme ou par l'anéantissement total de la société selon le courant anarchiste. Les idées sont ainsi axées sur la confrontation entre la vie et la mort. [...]
[...] Cette pensée est l'illustration même du combat entre la vie et la mort qui existe en France entre 1789 et 1914. C'est pour se battre et ne plus être victime des difficultés humaines et sociales que se développent les théories socialistes au tournant du XXème siècle. Mais c'est aussi le temps où la France reçoit avec optimisme les bénéfices de l'industrialisation et des débuts du capitalisme qui dynamise son activité et renforce sa puissance. Ces nouvelles contradictions se fondent-elles aussi sur le thème de la vie et de la mort ? [...]
[...] Napoléon Ier et Napoléon III ont donc commandé la mort de milliers d'hommes pour asseoir et étendre leur pouvoir. Enfin, vers la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle, les idées plus radicales tant du nationalisme que de l'anarchisme installent peu à peu la France dans un climat de conflit, de peur et de crime. En effet, les années 1880 à 1900 voient se perpétrer des scandales politiques qui nourrissent les ressentiments nationalistes ou anarchistes d'un part minoritaire mais active de la population tel que l'illustrent les attentats anarchistes de 1892-2894 ou les crimes antisémites du tournant de XXème siècle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture