Seconde guerre mondiale, Occupation, résistance, patriotisme, De Gaulle, procés du Martéchal Pétain
La France a contribué à sa libération en 1944/1945, ou en tout cas, une partie de la France : les résistants ; lesquels ont été suivis par une bonne part de l'opinion publique, qui avait cru en la réalisation d'une victoire alliée et qui, indifférente, a basculé dans un « soutien d'attente » bienveillant.
[...] En effet, il fut le vainqueur de Verdun en 1917 contre ces mêmes allemands lors de la première guerre mondiale. De cette victoire, il en a tiré son prestige et a ainsi pu prendre les pleins pouvoirs en 1940 sans que les députés présents en disent quoique ce soit. De Gaulle tient compte de tout cela, surtout qu'il fut en 1914 un de ses disciples (De Gaulle et Pétain sont séparés d'une génération) ; dès lors, il le gracie et lui évite la mort. [...]
[...] Le visage de la France s'est-il révélé au grand jour lors du procès de Pétain en Juillet 1945 ? La France a contribué à sa libération en 1944/1945, en tous cas une partie de la France : les Résistants ; lesquels ont été suivis par une bonne part de l'opinion publique qui avait cru en la réalisation d'une victoire alliée et qui indifférente a basculé dans le « soutien d'attente » : un attentisme bienveillant. Une France meurtrie En 1944, avec la libération de Paris par les résistants français qui avaient préparé le terrain aux chars du général Leclerc, la France est ravagée par des scènes de guerre qui jalonnent les terres normandes, l'ouest parisien et les collines du Perche (poche de Falaise). [...]
[...] Effectivement, l'homme légitime pour diriger la France n'est pas Pétain mais lui-même (De Gaulle). Pétain s'est trop compromis avec l'ennemi, de Gaulle, lui a intelligemment construit la résistance de l'extérieur et a cru jusqu'au bout en une France libre et souveraine. De Gaulle voit que la France est mal en point, que les citoyens sont parfois remontés les uns contre les autres. Ainsi, il fait arrêter les exécutions sommaires et les procès éphémères et expéditifs qui condamment des collaborateurs notoires ou non. [...]
[...] Dans une telle situation, il est donc compréhensible que les événements s'emballent et que les choix soient mal orientés ou en tous cas urgents. De plus, l'âge de Pétain pose question. Avait-il toutes ses facultés intellectuels et cognitives pour mesurer la situation et être conscient de ses faits et gestes. N'était-ce pas Laval qui dirigeait en sous-main ? N'était-ce pas lui le véritable responsable ? De plus, il existe un respect naturel à l'égard de Pétain et une indulgence sincère à son endroit. [...]
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