Dans la mémoire collective, l'image de Napoléon reste indissociable de celle de son armée. Celle-ci a participé plus qu'activement à ce que l'on a appelé « la gloire de la France ». Cependant, cette armée, ainsi que son mode de recrutement, ne sont pas du fait de l'empereur. C'est la révolution qui a inventé le concept d'armée nationale, une armée issue de la nation, recruté dans toutes ses classes, et qui en est le reflet plus ou moins fidèle. La Grande armée, ainsi nommée en 1805 par Napoléon, réunit sous l'Empire jusqu'à 600 000 hommes. Leurs membres ne sont pas tous français, l'Empereur faisant de plus en plus appel aux contingents des pays vassaux. Cette armée est l'une des bases de l'Empire puisque c'est justement la guerre qui permet la marche à l'Empire, son établissement et son existence. (En 1805, la bataille d'Austerlitz permet à l'Empereur de récupérer la dévotion des français.) Il semble donc logique que leur place soit conséquente dans la société.
Leur prestige et leur bravoure en font des modèles pour les civils. Cependant, la vie d'un soldat est loin d'être idyllique, non seulement au quotidien, mais aussi lorsqu'il se trouve en campagne. Il semble donc utile d'étudier tt d'abord la violence de cette vie militaire. Ces conditions de vie étant connues, beaucoup de français font acte de désobéissance devant la loi de conscription mise en place en 1799. mais la figure de l'empereur reste l'objet d'admiration de ses soldats ; et c'est qu'il nous faut ensuite démontrer. Comme nous l'avons dit précédemment, Napoléon a donné à ses militaires une place importante dans la société civile. Il est donc nécessaire de voir si cette place du militaire, accordée par Napoléon n'est pas la marque d'une martialisation de la société d'Empire.
[...] Cette loi n'exempt pas les réfractaires et les déserteurs du service militaire, elle lui assure simplement de ne pas passer devant les tribunaux pour son acte. Ces réactions négatives sont ici dirigées contre une loi et non contre l'empereur, il est donc intéressant de se pencher sur l'opinion des gens et surtout des soldats face à leur chef suprême. B. Face à l'empereur Comme nous l'avons dit précédemment, le système impérial a pour base essentielle l'armée. Il semble donc logique que l'empereur se soit assuré le soutien inconditionnel de ses troupes. Pour s'assurer cette dévotion, Napoléon a utilisé diverses méthodes. [...]
[...] Chaque matin, ils doivent partir en colonne, et toutes les heures, une pause de cinq minutes leur est accordée. Le cantonnement se fait le plus souvent chez l'habitant. Les différents corps d'armée se réunissent, au bout d'un certain temps de marche, à un moment et en un lieu précis, fixé par l'empereur. C'est là sa stratégie, qui a pour but de démoraliser l'ennemi avant la bataille. Puis, il va lui-même observer le camp de l'adversaire, afin de pouvoir donner ses directives aux chefs de corps. [...]
[...] La violence de la guerre dans le premier Empire Introduction Dans la mémoire collective, l'image de Napoléon reste indissociable de celle de son armée. Celle-ci a participé plus qu'activement à ce que l'on a appelé la gloire de la France Cependant, cette armée, ainsi que son mode de recrutement, ne sont pas du fait de l'empereur. C'est la révolution qui a inventé le concept d'armée nationale, une armée issue de la nation, recruté dans toutes ses classes, et qui en est le reflet plus ou moins fidèle. [...]
[...] Cependant, ces manifestations d'insoumissions devant la loi ne sont pas du seul fait des appelés. En effet, la population aide ces réfractaires en les cachant, et en les nourrissant. Parfois même, il leur arrive de les délivrer des mains des gendarmes. Ces dérogations à la loi sont punies d'amendes et de peines d'incarcération (pour les déserteurs) dans un dépôt militaire prévu à cet effet. La peine de mort est utilisé en cas de désertion grave (incitation à la révolte ou à la mutinerie, passage à l'ennemi). [...]
[...] Pour le cas des anciens couvents, le lit se compose de bottes de pailles assorties de couvertures. Les vêtements dont ils sont pourvus sont loin d'être les beaux uniformes que l'on peut admirer sur certaines gravures. Le soldat reçoit un uniforme souvent vieux, râpé et qui n'est pas à sa taille. De plus, lorsque son uniforme est changé, la plupart du temps il ne corresponde pas à la commande à cause de fournisseurs peu scrupuleux. Après leur avoir enseigné à se servir d'un fusil (le modèle date de 1777, n'a qu'une portée de 200 mètres et tirent 4 balles en 3 minutes.) et à savoir manœuvrer en groupe (à monter à cheval pour la cavalerie), les jeunes soldats doivent rejoindre un camp militaire où ils doivent non seulement construire leur baraque (où ils logeront à quinze) mais également subir un entraînement intensif afin d'être aptes au combat, dans n'importe quelle situation (apprennent à nager et à se battre dans l'eau Dans cette Grande Armée, on y retrouve la fameuse Garde Impériale qui n'intervient, au cours des batailles, qu'au moment précis décidé par l'empereur. [...]
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