Violence, décolonisation, conquête violente, code de l'indigénat, décolonisation violente, travail forcé, République
La conquête a été violente et s'est toujours accompagnée de la prise de possession des terres avec une conséquence, les masses rurales ont été selon G. Tillon « clochardisées ». Violence de l'exploitation de la main d'oeuvre par le travail forcé qui s'est apparenté à de l'esclavage, mais aussi violence du maintien de l'ordre où il y a le statut de l'indigénat appliqué aux colonisés qui illustre parfaitement l'idée que l'on a de la hiérarchie des races et du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures. Si cette violence doit nous interroger, elle interroge aussi le colonisé. Mais violence aussi vis-à-vis du colon ce qui doit pousser à se demander si la violence de la décolonisation explique la violence des États indépendants qui parfois poursuivent à une pratique de la violence à laquelle les populations résistent.
[...] II/ La violence ordinaire de la domination 1. Le travail forcé L'esclavage a presque disparu d'Afrique. Le travail forcé est un travail qui n'est pas rémunéré, qui repose sur un système de contraintes et de dépossessions : le travailleur n'est donc pas propriété de l'exploitant. Il apparait vers 1880 avec la confiscation des terres et les grands travaux. Mais aussi avec la pensée raciste que ces populations n'aiment pas travailler (Cf. Tintin au Congo, lorsque le train déraille). Le colonisateur a fait main basse sur les terres. [...]
[...] III/ Une décolonisation violente 1. Des massacres oubliés Sétif 1945 : libération. Synonyme de fin de l'ordre colonial pour les Algériens, alors que l'Algérie souffre de disette et que le PPA est interdit. Les français ont néanmoins laissé Ferhat Abbas crée l'AML en 1944, seul parti organisé. Dans toute l'Algérie, on manifeste donc sauf à Sétif où apparait le drapeau Algérien. Une fusillade éclate et entraine le massacre d'européens. Le Constantinois s'enflamme : 102 morts côté européens. Le ratissage ferait 1500 morts selon la France selon l'historien Planche. [...]
[...] A torture en Algérie est une affaire ancienne. Cette pratique s'intensifie par le transfert de pouvoirs spéciaux aux militaires en mars 1956. Quand débute la bataille d'Alger, les militaires vont systématiser la torture. Elle perdura jusqu'en 1961 de manière moindre. RMQ : après les accords d'Evian, un décret d'amnistie en mars 1962 accorde l'amnistie pour tous les faits commis dans le cadre des opérations du maintien de l'ordre. Conclusion : Ne pas faire de la colonisation une histoire de crime contre l'humanité. [...]
[...] Violence et conquête 1. Coloniser = exterminer ? O. Le Cour Grandmaison est professeur de science politique à l'université de Tours. Il a publié en 2006 un ouvrage politique Coloniser, exterminer ? Que P. Vial Naquet a qualifié de détestable. Selon, Grandmaison, la conquête de l'Algérie a tué 1milion de personnes (épidémies, guerre, déportation, famines) il veut faire croire à la dimension exterminatrice de la France en Algérie. Néanmoins, ce terme d'extermination est repris en 2005 par Bouteflika lors de la commémoration de Sétif qui auraient fait selon lui 1,5millions martyrs alors même que les historiens sérieux (B. [...]
[...] La répression relève de crimes de guerre : mitraillages de wagons dans lesquels sont enfermés des dirigeants du MDRM + un groupe de prisonniers est jeté d'avion. ( Bilan discuté, F. Mitterrand annonce morts. Auxquels on ajoute à personnes mortes de faim dans les forêts. Cameroun 1955-1966 : Cette guerre est oubliée des Français. Le parti politique est le RDA (rassemblement démocratique africain) dont le leader est F. Houphouët Boigny. Marxiste jusqu'en 1950, il devient socialiste. Sauf au Cameroun où, lors de cette rupture, R. [...]
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