La ville au XIXème siècle

Résumé du document

Le XIXème siècle est celui des bouleversements. La France, toujours en mouvement, cherche une orientation politique, sociale ou encore économique. De telles modifications se répercutent alors indéniablement sur la structure de ce pays en mutation.
En effet, l'urbanisation de l'hexagone est en marche, la démographie évolue, la ville devient une entité à part entière. Cette ville composée d'un nombre important d'habitants qui représente une agglomération urbaine possédant des coutumes, une société et un cadre spatial particuliers. Ses résidents travaillent pour la plupart à l'intérieur de la ville, dans les secteurs de l'industrie, du commerce et de l'administration.
Cette institution connaît de profonds changements de 1801 à 1914, des changements qui sont définitifs et dont la société actuelle est le résultat. La Révolution Française y joue un rôle, tout comme les différentes révolutions industrielles et la succession de régimes politiques.
Dans quelle mesure l'évolution française du XIXème siècle a-t-elle modifié le paysage urbain du pays ? Quelles sont ces modifications et pourquoi sont-elles si importantes ?

Extraits

[...] La démographie, elle, ne cesse de muer. En 1800, la France est majoritairement rurale, ce qui est encore le cas en 1914, mais durant cette période, la population en ville croît, tout comme son attractivité. C'est en ville que naît la question sociale, particulièrement car ce sont dans les agglomérations que les inégalités et les problèmes sociaux sont les plus importants, mais l'attention accordée à ces difficultés est supérieure en ville que dans les campagnes. En définitive, la ville du XIXe siècle n'est plus la même selon qu'on se place en 1801 ou en 1914, ce qui est également le cas de la société française dans son entièreté. [...]

[...] Ainsi, la ville est le berceau de toutes les grandes transformations, qu'elles soient positives ou négatives. Les principales mutations effectuées sous le règne de Napoléon III sont économiques et structurelles, ces dernières étant liées au travail d'Haussmann. Le véritable tremplin qui transforme la ville en un tout se produit à partir des années 1880, avec l'arrivée de ce qu'on appellera plus tard, la Belle Epoque La volonté de créer une unité en ville est présente sous la troisième République, les valeurs républicaines ont pour objectif de créer une cohésion dans la société française et les dirigeants l'ont bien compris : ce sont les villes qui sont à l'initiative de tout. [...]

[...] La ville au XIXe siècle Le XIXe siècle est celui des bouleversements. La France, toujours en mouvement, cherche une orientation politique, sociale ou encore économique. De telles modifications se répercutent alors indéniablement sur la structure de ce pays en mutation. En effet, l'urbanisation de l'hexagone est en marche, la démographie évolue, la ville devient une entité à part entière. Cette ville composée d'un nombre important d'habitants qui représente une agglomération urbaine possédant des coutumes, une société et un cadre spatial particuliers. [...]

[...] La Révolution française apporte également une bureaucratie efficace : des efforts de rationalisation, d'organisation du territoire sont faits. Une nouvelle autonomie pour les grandes villes est accordée. Les idées anglaises de libéralisme économique foisonnent dans le pays, les progrès économiques commencent à voir le jour, notamment dans les villes. La Révolution française a donc des conséquences non négligeables sur l'avenir du monde urbain français, les événements de la fin du XVIIIe siècle marquent le début d'une nouvelle ère. Mais, ce renouveau est-il total sous l'Empire et la Restauration ? [...]

[...] L'exode rural est un phénomène qui prend rapidement de l'ampleur, Paris voit sa population augmenter de 120.000 âmes entre 1846 et 1856. Les zones de départ se situent principalement dans les régions montagnardes. Mais cette migration est motivée le plus souvent par la misère, ce ne sont pas des flux d'individus qualifiés. Les raisons de cet exode rural ne sont pas complexes : les ressources se font rares dans les campagnes, la surpopulation est présente, les horizons sont bornés (le changement n'est pas à l'ordre du jour dans le milieu rural). [...]