"La République n'a jamais cessé d'être... Vichy fut toujours et demeure nul et non avenu". C'est fidèle à ce principe que les hommes politiques lancèrent dès 1945 la reconstruction de la France qui devait passer avant tout par la proclamation de la IVe République. Souvent décriée, cette république a néanmoins remporté des succès, et ce, dans un contexte complexe de reconstruction et de décolonisation.
Le 25 août 1945 marque le retour d'une France libre avec la libération de la capitale par les Alliés. Très vite, le processus électoral est lancé avec l'organisation d'élections législatives le 21 octobre 1945. La majorité tripartite est composée du MRP de la SFIO et du PCF qui domine alors largement la vie politique. L'Assemblée désigne le chef de la France libre, le Général de Gaulle comme chef du gouvernement.
[...] Cependant, De Gaulle, opposé au système des partis qui se met rapidement en place, démissionne le 20 janvier 1946. Dès lors, les 3 partis ont alors toute liberté et signe la charte de collaboration le 23 janvier 1946, acte de naissance du tripartisme. Pourtant, l'établissement de la Réplique est réellement consacré par le référendum sur le projet de Constitution qui remporte 53% de "oui" le 13 octobre 1946. Cette Constitution restaure le régime parlementaire marqué par un large déséquilibre au profit du pouvoir législatif. [...]
[...] La vie politique en France sous la IVe République (1946-1958) " La République n'a jamais cessé d'être . Vichy fut toujours et demeure nul et non avenu". C'est fidèles à ce principe que les hommes politiques lancèrent dès 1945 la reconstruction de la France qui devait passer avant tout par la proclamation de la République. Souvent décriée, cette république a néanmoins remporté des succès et ce dans un contexte complexe de reconstruction et de décolonisation. Nous tacherons ainsi d'insister sur les dimensions les plus importantes de cette période en nous concentrant dans une première partie sur l'émergence de la République; puis dans un second temps nous étudierons plus largement la vie politique de la période. [...]
[...] Bourgès-Manoury puis Felix Gaillard deviennent Présidents du Conseil mais les majorités sont trop fragiles pour prendre des décisions. Gaillard démissionne le 15 avril 1958 principalement à cause de l'Algérie. S'ouvre alors une gigantesque crise gouvernementale. En effet, c'est bien l'incapacité des gouvernements successifs à résoudre la crise algérienne qui explique en grande partie la chute de la IV°République. En 1958, à la suite de l'échec de Pflimlin, Coty rappelle donc le Général de Gaulle, seule personnalité à ses yeux capable de résoudre cette crise. [...]
[...] Le Front Républicain et la chute de la IVe sur le problème algérien Les élections législatives du 2 janvier 1956 marquent un tournant majeur avec la victoire du Front Républicain ( SFIO, Parti Radical, UDSR et gaullistes de sensibilité progressiste). Se met alors en place le gouvernement de Guy Mollet (SFIO), le plus long de la République (16 mois). Ce gouvernement très actif résout de nombreuses crises: Sur le plan de la décolonisation d'abord, en 1956, le Maroc et la Tunisie accèdent à l'indépendance; et le 23 juillet de la même année sont adoptées les lois cadre Deferre qui marquent un pas décisif pour l'indépendance de l'Afrique noire. [...]
[...] C'est l'émergence de ce qu'on a appelé la Troisième force (1947-1951). Cette dernière poursuit cependant la politique économique du tripartisme avec des nationalisations, des planifications et l'aide du plan Marshall. Parallèlement, elle se bat pour contenir les offensives à la fois communistes et gaullistes. Ainsi, en 1951, lors des élections législatives et face à la peur d'une victoire des communistes et des gaullistes, est mise en place la technique de l'apparentement qui permet à la troisième force de conserver la majorité. [...]
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