Comment la France entreprend-elle sa reconstruction en 1945 ?
Dès la libération de Paris, le GPRF (Gouvernement provisoire de la République française), présidé par le Général de Gaulle, entreprend de restaurer l'autorité de l'Etat et la démocratie : il désarme les milices, obtient des communistes qu'ils renoncent à toute volonté insurrectionnelle et organise l'épuration légale des collaborateurs (...)
[...] Chirac, mais en 1993, la droite gagne à nouveau les législatives : s'ouvre une deuxième cohabitation avec pour Premier ministre : Edouard Balladur. Deux ans plus tard, J. Chirac devient président de la République ; il dissout l'Assemblée en 1997. La gauche remporte les élections législatives : Lionel Jospin devient Premier ministre (troisième cohabitation). En 2001, la constitution est réformée : le mandat du président de la République passe de 7 à 5 ans (quinquennat). En 2002, J. Chirac est réélu à la présidence de la République, avec une Assemblée majoritairement à droite. [...]
[...] Dès lors, opinion publique et partis politiques se divisent quant à la solution à apporter au problème algérien. Le président du Conseil Pierre Pflimin annonce, juste avant son investiture, sa décision de chercher une solution négociée : aussitôt, le 13 mai 1958, une insurrection éclate à Alger, menée par des généraux partisans de l'Algérie française. Un Comité de salut public est constitué, sous les ordres du général Salan. En réponse, le général de Gaulle fait savoir qu'il est prêt à assumer les pouvoirs de la République et à faire face au problème algérien. [...]
[...] Emergent alors trois grands partis issus de la Résistance : le Parti communiste de l'électorat), la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) et le MRP (Mouvement des républicains populaires). En 1946, une nouvelle Constitution est adoptée qui marque le début de la IVe République. II) Quelles coalitions politiques forment les gouvernements de 1946 à 1952 ? La Constitution de 1946 met en place un régime d'Assemblée : aucun parti n'obtenant de majorité suffisante, des coalitions parlementaires font et défont les gouvernements, au gré de leurs alliances. [...]
[...] Après un bref gouvernement Pinay (coalition de centre droit) qui mène une politique de redressement financier (consolidation du franc, équilibre budgétaire), les difficultés politiques s'accentuent : il faut au Congrès treize tours de scrutin pour élire René Coty président de la République, en 1953. III) En quoi le problème algérien domine-t-il la vie politique française de 1954 à 1962 ? En 1954, Pierre Mendès France (radical), chef de gouvernement favorable à la négociation, règle le problème indochinois (accords de Genève) et ouvre des discussions avec la Tunisie et le Maroc. En revanche, après l'insurrection du 1er novembre, il se montre intransigeant avec l'Algérie, ce qui provoque sa chute. [...]
[...] En 1962, de Gaulle propose d'élire le président au suffrage universel direct, ce que les Français approuvent par référendum de oui Entre 1969 et 1981, la droite reste au pouvoir : Georges Pompidou (gaulliste) est élu en 1969, Valéry Giscard d'Estaing (républicain indépendant) en 1974, face au candidat de l'Union de la gauche (rassemblant PS, PCF et MRG), François Mitterrand est élu face à une droite divisée (Valéry Giscard d'Estaing, UDF, et Jacques Chirac, RPR), et les communistes participent au gouvernement Mauroy. En 1986, RPR et UDF sont à nouveau majoritaires à l'Assemblée : le président (de gauche) doit nommer un Premier ministre de droite (J. Chirac) : c'est la première cohabitation. En 1988, F. Mitterrand est réélu, face à J. [...]
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