Cours d'histoire abordant la vie politique française et la crise européenne à la veille de la Première Guerre mondiale. Les causes du conflit et les rapports de forces au début du XXe siècle, les institutions françaises, les courants politiques, les enjeux sont présentés.
[...] Les Empires centraux portent la responsabilité majeure de la guerre. L'Autriche-Hongrie, tout au long de la crise, a pratiqué une politique intransigeante, désirant en finir avec la Serbie et étant opposée à tout arrangement. L'Autriche estimait que la Serbie représentait un danger qui pouvait faire exploser l'empire austro-hongrois. L'Allemagne a soutenu la politique intransigeante de l'Autriche et a accepté le risque d'une guerre générale. Elle s'estimait alors représenter une très grande puissance militaire. Quant à la Russie, elle reconstitue son armée après la guerre de 1905 qui l'opposa au Japon. [...]
[...] Les effectifs de la CGT sont faibles ( des ouvriers). Sa doctrine a été définie en 1906 par la Chartre d'Amiens ; elle fonde le syndicalisme révolutionnaire : disparition de l'Etat et fondation d'une société à base syndicaliste. La grève générale est un moyen d'y parvenir. Il y a un lien de fait entre la CGT et les socialistes, car beaucoup d'ouvriers adhèrent à l'une et à l'autre. Mais, dans le même temps, il y a une forte tradition d'apolitisme dans le syndicalisme et une forte proportion ouvriériste. [...]
[...] C'est un parti fortement centralisé. Les députés socialistes votent selon les consignes du parti (discipline de vote). Il est composé de plusieurs tendances, dont la tendance marxiste (lutte des classes, dictature du prolétariat) qui refuse de collaborer avec les bourgeois, même les Radicaux. Il y a la tendance réformiste qui souhaite participer aux gouvernements bourgeois de gauche afin d'obtenir des réformes sociales. La tendance réformiste l'emporte en réalité. Elle st bien représentée par Jaurès. Le parti socialiste est en constante progression : en 1910, on compte 76 députés socialistes contre 104 en 1914. [...]
[...] L'adversaire de la France : l'Allemagne. A la veille de 1914, l'antagonisme entre les deux pays est grave et il remonte à 1871. La France a perdu l'Alsace et la Lorraine et ne l'accepte pas. Cette perte rend impossible toute entente franco-allemande. Mais à cela s'ajoutent de nouveaux facteurs de tension : - L'affaire du Maroc : Le Maroc est un empire indépendant, dont les nombreux minerais constituent la richesse. Mais c'est aussi un empire en plein désordre qui le place en position de faiblesse (le pouvoir du sultan est presque réduit à néant). [...]
[...] La crise de l'été 1914. Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand est assassiné à Sarajevo en Bosnie. Après enquête, il est établi que l'attentat a été perpétré par deux étudiants autrichiens proserbes. Leurs armes ont été fabriquées par des arsenaux serbes et ils étaient en relation avec l'état- major serbe. Mais rien ne prouve réellement la complicité du gouvernement serbe dans l'attentat de Sarajevo, ce qui n'empêche pas le gouvernement autrichien de dénoncer la complicité de la Serbie et à Vienne, on trouve enfin une occasion de détruire une fois pour toute la Serbie. [...]
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