Le XIXe siècle est marqué par de nombreux changements de régimes politiques. On pourrait parler d'une certaine instabilité. En 1870, c'est la chute du Second Empire. Puis, s'installe la IIIe république, le régime qui durera le plus longtemps (1870-1941).
Pourtant, cette République n'est pas exempte de crises, de tensions politiques. Les partis politiques ne cessent de se succéder. C'est pourquoi il est particulièrement intéressant de s'intéresser à cette partie de l'histoire : la vie politique en France de 1880 à 1914.
Comment la Troisième République a-t-elle affronté les crises ? Quels sont les partis politiques qui ont joué un rôle important ?
[...] Conclusion À partir de 1879, la république s'enracine et diffuse un esprit républicain. Puis, la république entre dans une période de crise avec la montée de l'antiparlementarisme. Les modérés arrivent au pouvoir en 1889, les crises se poursuivent : attentats anarchistes, affaire Dreyfus. Puis, les radicaux arrivent au pouvoir en 1899 et mènent une politique clairement anticléricale (schisme Etat/Eglise) en 1905. La IIIe république connaît des difficultés. Elle a du mal à répondre aux crises. Le nationalisme se développant, il va amener la troisième république à la Première Guerre mondiale. [...]
[...] Les radicaux critiquent les opportunistes, veulent des réformes plus radicales. Il y a aussi les monarchistes, les socialistes qui souhaiteraient un nouveau régime. Cette opposition prend de l'ampleur en 1885, date où a lieu l'élection de l'Assemblée nationale. En 1885, les opportunistes ont toujours la majorité, mais elle est affaiblie. De ce fait, Grévy doit composer un ministère de confrontation constitué de plusieurs partis politiques. Les alliances sont difficiles, il y a une instabilité ministérielle qui provoque une hausse du sentiment antiparlementariste. [...]
[...] Suite à cette crise de l'antiparlementarisme, les forces politiques évoluent. Les modérés sont au pouvoir. Les radicaux s'assagissent : ils ne souhaitent plus la suppression du Sénat et de la Présidence. Les catholiques, menés par le pape Léon III, décident de se rallier à la république. Et, le fait majeur est le renouveau du socialisme. III. Durant la période suivante, de 1889 à 1899, les modérés sont au pouvoir, des attentas anarchistes se multiplient et se déroule la fameuse affaire Dreyfus. [...]
[...] Les lois les plus importantes des républicains sont celles sur l'école en 1881-82, illustrant l'œuvre scolaire Ferry met en place l'école gratuite, laïque et obligatoire, qui permet de diffuser l'éducation du peuple. De plus, la IIIe république affirme son anticléricalisme. Le clergé perd de plus en plus d'influence. Un nouveau courant se développe, notamment avec Auguste Comte : le positivisme. On donne une démarche scientifique aux sciences humaines. On rejette la religion qualifiée de vieillerie Parallèlement, on cherche à réduire l'influence du clergé à l'école avec l'instauration de l'école laïque. Le régime républicain s'enracine et l'on diffuse à partir de 1879 un esprit républicain. [...]
[...] La république doit faire face aux problèmes. III. Durant la période suivante, de 1889 à 1899, les modérés sont au pouvoir, des attentats anarchistes se multiplient et se déroule la fameuse affaire Dreyfus. C'est également pendant cette période que des réformes radicales sont prises, notamment le schisme Etat/ Eglise. I. De 1880 à 1889, la république s'enracine, affirme certaines libertés tout en menant clairement une politique anticléricale En1879, Grévy succède à Mac Mahon. Il s'agit d'un républicain. Le sénat, la chambre des députés ont la majorité républicaine. [...]
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