Le congrès de Vienne de 1815 place la France sous la surveillance de la Quadruple Alliance, au sortir des guerres napoléoniennes. Est alors intronisé roi Louis XVIII, frère de Louis XVI. 1815 marque donc le début d'un nouveau régime, la Restauration, ou une tentative de compromis entre l'héritage révolutionnaire et l'Ancien Régime. En 1830 la monarchie de juillet lui succède, avec une tentative de libéralisme ; puis la Seconde République après une révolte populaire en 1848. Enfin le Second Empire est marqué par l'arrivée d'un prétendant bonapartiste, Louis-Napoléon Bonaparte. Ce régime, basé sur le césarisme démocratique, s'effondre en 1870 avec la défaite de Sedan. La IIIe République est alors proclamée. Il va donc s'agit d'étudier, dans le cadre des frontières actuelles de la France, l'évolution du système politique, et plus particulièrement les tentatives de mises en place de la démocratie. Dans ce système, le choix de la nation domaine, tant pour élire les représentants que pour conduire la politique du pays, au moyen d'élections diverses. La démocratie procède d'un apprentissage, ou mise en place progressive d'un suffrage universel et non plus censitaire, et de mesures favorisant l'éducation et l'ouverture du débat politique : instruction… permettant à la vie politique d'avoir un réel sens et une réelle existence.
[...] Ainsi nait la dualité entre Mouvement et Résistance. Faire de la République une conservatrice ou bien réaliser des avancées sociales. La Résistance l'emporte avec les résultats de l'Assemblée. Cette République met en place de nombreuses mesures démocratiques : on peut donc dire qu'il s'agit d'un apprentissage de la démocratie. Par exemple, en avril 1848, l'esclavage est aboli sur le territoire français (colonies). Le débat politique s'enracine avec la création et l'autorisation de clubs politiques, des joutes électorales (autrement dit, des débats lors des campagnes). [...]
[...] La Seconde République peut être vue comme une amorce de la légitimité démocratique. Les journées de février 1848 sont la conséquence de l'interdiction d'un banquet à Paris, moyen détourné d'organiser une réunion politique. Les lois démocratiques ne sont donc pas mises en place à cette époque. Au terme de journées de révoltes, Louis-Philippe s'enfuit et la République est proclamée le 25 février à l'Hôtel de Ville de Paris, par Lamartine, fervent républicain. Est alors formé un gouvernement provisoire constitué de différentes mouvances : Louis Blanc représente le socialisme avancé (volonté de réformes sociales), l'ouvrier Albert représente la classe populaire Ce gouvernement, marqué par la présence de Lamartine, annonce immédiatement des mesures démocratiques. [...]
[...] Voter reste une fonction, un privilège. En 1824, Louis XVIII meurt et Charles X lui succède. Opposé à la Charte, il en réactive une vision plus offensive : sa légitimité ne repose plus sur les élections, mais il se fait sacrer en 1825 pour rétablir un lien direct avec le peuple français, et ainsi déterminer sa légitimité comme venue de la Providence. Il rapproche l'Etat de l'Eglise par son sacre, et favorise alors le rôle et l'influence des prêtres, qui peuvent agir sur le peuple. [...]
[...] La vie politique en France de 1815 à 1870 : l'apprentissage de la démocratie ? Le congrès de Vienne de 1815 place la France sous la surveillance de la Quadruple Alliance, au sortir des guerres napoléoniennes. Il est alors intronisé le roi Louis XVIII le frère de Louis XVI marque donc le début d'un nouveau régime, la Restauration, ou une tentative de compromis entre l'héritage révolutionnaire et l'Ancien Régime. En 1830 la monarchie de juillet lui succède, avec une tentative de libéralisme ; puis la Seconde République après une révolte populaire en 1848. [...]
[...] Le soutien populaire lui est acquis néanmoins, son nom rallie les Français. Ce régime qui semble démocratique est en fait un régime autoritaire basé sur la personne de Napoléon III. Le suffrage universel est en fait un vote quasi obligatoire à bulletins ouverts (du moins pour les plébiscites), et les abstentionnistes sont priés d'aller voter (existence du registre des élections). De plus est mis en place un système de candidatures officielles recueillant le soutien du régime et donc avec des avantages : les autres candidats de l'opposition sont totalement lésés, et rarement élus au début de l'Empire. [...]
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