Victor Hugo sous le Second Empire et la IIIe République (1852–1940)

Résumé du document

Homme politique, écrivain, académicien, ou encore dramaturge, Victor Hugo est considéré comme le chef de fil du mouvement romantique au XIXe siècle. Son ambition prématurée lui fait avouer dès l'âge de quatorze ans « Je veux être Chateaubriand ou rien ». Auteur unique en son genre par sa devise « Ego Hugo », il a révolutionné la littérature en inventant un nouveau langage poétique, mais aussi en s'engageant politiquement convaincu parfois que l'ombre d'un prophète sonne en lui.

Premier académicien à être né au XIXe siècle, il apporte d'abord son soutien à Louis Napoléon Bonaparte au début de la Révolution de 1848, mais va vite condamner la politique réactionnaire. Républicain sous la IIe République et partisan des États-Unis d' Europe, il se laisse peu à peu séduire par la démocratie.

Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 conduit alors Hugo à s'exiler à Bruxelles abandonnant une vie confortable au nom de l'opposition contre le régime impérial de Napoléon III. Ce sera certainement les années les plus difficiles de sa vie, mais cela ne décourage pas l'auteur à garder un caractère subversif dans ses écrits et dans son engagement politique en narguant le nouvel Empereur : « Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ».

Extraits

[...] Mais son état de santé ne s'améliore guère et fait une rechute le 13 octobre 1878. Il retourne à Paris pour des soins plus appropriés à sa maladie, à son grand dam l'écriture ne fait plus partie de son train de vie quotidien. Le 27 février 1881, lors de son quatre-vingtième anniversaire, pas moins de personnes issues de couches sociales différentes s'amassent sous les fenêtres de Victor Hugo pour lui rendre un éternel hommage. L'avenue Eylau où habite l'écrivain sera rebaptisée avenue Victor Hugo la même année. [...]

[...] Il était d'abord question comme Hugo le souhaitait, que ses funérailles se déroulent dans le corbillard des pauvres du plus grand cimetière de Paris c'est-à-dire du Père Lachaise. Cependant suite à un décret le 1er juin 1885, Hugo est finalement enterré au Panthéon au repos des Grands Hommes qui honorent la Patrie Sa mort montre bien à quel point Hugo était porté dans le cœur du peuple français puisque pas moins de trois millions de personnes se sont amassées dans les rues de Paris pour lui rendre un dernier hommage. [...]

[...] Les années qui suivent ne vont pas lui sourire car en 1868 Hugo perd sa femme Adèle et son petit-fils Georges, bouleversé il publie un roman assez curieux L'homme qui rit dont l'histoire se déroule sous le règne de Gorges III certainement pour rendre hommage à son petit fils. En même temps de l'autre côté de la Manche, la guerre franco-prussienne de 1870 qui conduit le Second Empire de Napoléon III à sa chute puis l'avènement de la Troisième République, permet à Victor Hugo de rentrer en France après vingt ans d'exil. II. Le retour triomphant : Naît-on deux fois ? [...]

[...] Victor Hugo reste un protagoniste majeur du 19ème siècle qui marqua l'histoire. Une Eglise sans Dieu, un Empire sans Empereur ou encore une République sans républicains, tel aurait été le souhait de Victor Hugo. Aujourd'hui encore on gardera en tête l'image d'un homme qui se croyait de la race des médiateurs élus de ceux qui sont encore étudiés dans les écoles de la République: Avoir tort le premier jour et raison le second, voilà l'histoire de tous les grands apporteurs de vérités Bibliographie - Pierre de LACRETELLE, Vie politique de Victor Hugo, Paris, Librairie Hachette à 213). [...]

[...] Victor Hugo sous le Second Empire et la IIIe République (1852–1940) Victor Hugo était un fou qui se prenait pour Victor Hugo Jean Cocteau. Introduction Homme politique, écrivain, académicien, ou encore dramaturge, Victor Hugo est considéré comme le chef de fil du mouvement romantique au 19ème siècle. Son ambition prématurée lui fait avouer dès l'âge de quatorze ans Je veux être Chateaubriand ou rien Auteur unique en son genre par sa devise Ego Hugo il a révolutionné la littérature en inventant un nouveau langage poétique mais aussi en s'engageant politiquement convaincu parfois que l'ombre d'un prophète sonne en lui. [...]