Victoires napoléoniennes, défaites napoléoniennes, flotte anglaise, traité d’alliance défensive, exécution du duc d’Enghien
L'amiral Villeneuve, qui stationne à Cadix, est sommé par Napoléon de regagner Naples. Il rencontre sur sa route la flotte anglaise, sous le commandement de Nelson. En dépit de son infériorité numérique, celle-ci parvient à vaincre les forces franco-espagnole : on estime à plus de 5 000 le nombre de victimes du côté français et espagnol contre moins de 500 pour les anglais. Cette défaite consacre la supériorité maritime anglaise.
En avril 1804, Pitt revient au pouvoir en Angleterre et relance l'offensive. Il organise la troisième coalition. Le Prussien Frédéric-Guillaume III hésite d'abord à la rejoindre, mais il finit par s'y résoudre; en Russie, la politique d'Alexandre Ier est franchement hostile à la France – notamment avec la proposition de créer une « fédération européenne ». Cette position est encore renforcée par l'exécution du duc d'Enghien. Quant à l'Autriche, elle est réticente à la reprise des hostilités; mais l'Angleterre exerce des pressions, par le biais du soutien à Metternich.
Entre août 1804 et avril 1805, la tension monte avec la rupture des relations diplomatiques entre la France et la Russie ainsi qu'un traité d'alliance défensive entre Alexandre Ier et François II.
[...] Cet épisode n'est certes pas une défaite au sens propre du terme, il n'en demeure pas moins qu'elle constitue un échec pour Napoléon. 16-19 octobre 1813 : la Bataille des nations / défaite de Leipzig A cette occasion, l'armée de Napoléon se mesure à la coalition de la Prusse, de l'Autriche, de la Russie, mais aussi de la Suède, de l'Espagne et du Portugal. Les forces des Coalisés représentent le double des troupes napoléoniennes, et l'Empereur est forcer d'organiser la retraite dans la nuit du 18 au 19. [...]
[...] Enfin, c'est la première fois que la majorité des soldats de Napoléon ne sont pas français. Mais c'est également cette victoire qui met un terme définitif à la troisième coalition. L'accord conclu entre Napoléon et le tsar Alexandre Ier, à Tilsit le 7 juillet, consacre la puissance de l'empereur ; d'une part, la Prusse est réduite d'un tiers de son territoire et elle est sommée de payer une indemnité conséquente, elle devient en fait un satellite de la France. D'autre part, Napoléon convint le tsar de participer au blocus continental (instauré par le décret de Berlin le 21 novembre 1806 ) juillet 1808 : défaite de Bailén. [...]
[...] Victoires et défaites napoléoniennes 21 octobre 1805 : défaite de Trafalgar L'amiral Villeneuve, qui stationne à Cadix, est sommé par Napoléon de regagner Naples. Il rencontre sur sa route la flotte anglaise, sous le commandement de Nelson. En dépit de son infériorité numérique, celle-ci parvient à vaincre les forces franco- espagnole : on estime à plus de le nombre de victimes du côté français et espagnol contre moins de 500 pour les anglais. Cette défaite consacre la supériorité maritime anglaise décembre 1805 : victoire d'Austerlitz. [...]
[...] Le 19 juillet, les madrilènes triomphent des forces françaises juillet 1809 : victoire de Wagram Les soldats ne sont plus ceux qui avaient quitté Bologne en 1805, de sorte que l'on peut remarquer une certaine diminution de la maîtrise des techniques de combat. Ils sont néanmoins plus jeunes et donc aussi combatifs. Cette bataille marque le déclin de l'infanterie et elle préfigure par certains aspects du déclin de l'armée toute entière. Si la campagne de 1809 est moins glorieuse que celle qui avait précédé, il n'en demeure pas moins que l'Empire Napoléonien domine encore l'Europe : en 1810, la taille de la France a pratiquement doublé. 27-28 novembre 1812 : passage de la Bérézina. [...]
[...] Le 7 septembre 1805, les Autrichiens, liés avec les Britanniques et les Russes par un traité, envahissent la Bavière. Napoléon tente alors de gagner Vienne, conscient qu'il doit pour cela affronter l'armée autrichienne. Celle-ci doit faire la jonction avec les forces russes si bien que c'est sur le plateau du Pratzen, près du village d'Austerlitz qu'a lieu ce que l'on a appelé la bataille des trois empereurs la bataille d'Austerlitz. Les forces austro-russes subissent alors une grave défaite ; le 6 décembre, Duroc écrit ainsi à Talleyrand : Jamais armée n'a éprouvé une telle défaite. [...]
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