L'auteur, Harold Macmillan, est un ancien combattant anglais de la Première Guerre mondiale. Il entama après la guerre une carrière politique dans le camp du parti conservateur. Il fut d'abord député de 1924 à 1945, puis pendant la guerre il entre au ministère du Ravitaillement (1940).
Par la suite, de 1942 à 1945 il devient ministre résident auprès du quartier général en Afrique du Nord à Alger. Il passe alors de ministères en ministères jusqu'au 14 juillet 1957, ou il succède à Anthony Eden au poste de Premier ministre. Macmillan est surtout connu pour deux de ses interventions politiques lors de la campagne électorale de 1959 et devant le parlement sud-africain en 1960 (...)
[...] Les paroles du Premier ministre confirment le changement de politique de la Grande-Bretagne vis-à-vis de ses colonies dessiné depuis la décolonisation asiatique. Elle souhaite une décolonisation sans conflit par consentement mutuel Ainsi les anciennes colonies acquièrent une à une leur indépendance pacifiquement et pour la plupart rejoignent le club très fermé du Commonwealth (la Grande-Bretagne et ses anciennes colonies ou dominions). Cela permet à la Grande-Bretagne de conserver un peu de son influence dans ses anciennes colonies ou dominions. La position de la Grande-Bretagne est unique car les autres empires coloniaux, comme la France, ne veulent pas lâcher leurs colonies aussi facilement. [...]
[...] Le vent du changement souffle à travers ce continent, et, que nous le voulions ou non, ce développement de la conscience nationale est un fait politique. Nous devons l'accepter ainsi et notre politique nationale doit en tenir compte. Ainsi que je l'ai souligné, le développement de la conscience nationale en Afrique est un fait politique et nous devons le reconnaître tel que. Ce qui signifie d'accepter de composer avec. Je crois sincèrement que si nous ne le faisons pas, nous pouvons mettre en péril le fragile équilibre entre l'Ouest et l'Est dont dépend la paix du monde. [...]
[...] Macmillan décrit dans cette partie du discours le face à face entre les deux blocs Est et Ouest. Il rappelle que l'Afrique du Sud et la Grande- Bretagne sont dans le même camp : le bloc Ouest. En effet, les relations diplomatiques entre les deux pays sont tendues à cause de l'apartheid. De plus, il évoque les pays neutres ou non-alignés (Inde, Birmanie ) qui représentent une partie non négligeable de la population mondiale. Le défi du monde libre serait alors de relier ces pays à leur idéologie. [...]
[...] Quelle est la proposition de Macmillan vis-à-vis de ces changements ? Comment Macmillan justifie t-il sa position ? Comment cette position est-elle dans les faits ? Sa position est-elle unique à cette date parmi les dirigeants des puissances coloniales ? Justifiez votre réponse précisément. En vous référant au lieu ou il fut prononcé, montrez la portée symbolique de ce discours. Réponses aux questions : L'auteur, Harold Macmillan, est un ancien combattant anglais de la Première Guerre mondiale. Il entama après la guerre une carrière politique dans le camp du parti conservateur. [...]
[...] Je suis persuadé que la Grande question de cette seconde moitié du XXe siècle sera de savoir de quel côté, Est ou Ouest, se tourneront les peuples non engagés d'Asie et d'Afrique. Seront-ils attirés dans le camp communiste ? Ou bien les expériences considérables de self-self-government qui ont été réalisées en Asie et en Afrique, particulièrement dans le Commonwealth, s'avèreront-elles si réussies, et par leur exemple si irrésistibles, que la balance penchera du côté de la liberté de l'ordre et de la justice. Extraits du discours d'Harold Macmillan, Premier ministre britannique, devant le Parlement sud-africain, le 3 février 1960 à Cape Town. [...]
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