La fin des années De Gaulle (1962-1969)
Une politique de grandeur :
Fil conducteur de la politique de DG en matière extérieur = maintien du prestige, de la puissance et de l'indépendance française.
Hostilité à la construction européenne de type fédéral, supranationale : "Europe des patries" développe seulement l'aspect économique axé surtout sur Marché Commun notamment avec l'Allemagne de L'Ouest d'Adenauer.
Hostile à l'influence US : retrait du commandement intégré OTAN 1966.
Hostilité à l'entrée du RU dans la CEE = "cheval de Troie" des USA.
Dotation de la France aux armes nucléaires : force de frappe de dissuasion plutôt = moyen d'indépendance (1ère bombe 1968).
Position antiaméricaine dans le Tiers Monde (discours de Phnom Penh 1966).
[...] Dotation de la France aux armes nucléaires : force de frappe de dissuasion plutôt. = moyen d'indépendance (1ère bombe 1968) Position antiaméricaine dans le Tiers Monde (discours de Phnom Penh 1966) - une puissance économique Politique intérieure gérée par 1er Ministre Pompidou à partir de 1962 Période de prospérité économique des 30 glorieuses, puissance économique forte, modernisation industrielle et économique Nouveau Franc créé en 1959 est une monnaie solide, budget de l'Etat équilibré Résolution progressive de certains pbs des années 50 notamment politique du logement : construction de grands ensembles, banlieue = appartements modernes Quelques réalisations françaises de l'époque en technologie : télé couleur SECAM, Concorde - usure du pouvoir et malaise social grandissant Usure du pouvoir 1ères élections présidentielles au SU en 1965, Dg en ballottage élu seulement au 2nd tour contre F Mitterrand avec des suffrages Effritement progressif de l'électorat de la majorité gaulliste et de leurs alliés les Républicains Indépendants (menés par VGE) seulement 244 sièges / 487 à l' Assemblée Nationale. [...]
[...] pb du vieillissement de la population), réforme du système de santé, hausse CSG, économies budgétaires pour réduire déficits publics, durcissement de la politique d'immigration et d'acquisition de la nationalité (loi Pasqua- Debré) Présidentielles de 1995, double candidature RPR Balladur / Chirac, Chirac et Jospin au 2nd tour, victoire inespérée de Chirac promesse de réduire fracture sociale fin du long règne mitterrandien, terni par les révélations concernant la maladie de F son passé vichyste BILAN : - depuis son élection maintien de la popularité de J Chirac (malgré scandales touchant son pari et son ancienne mairie) mais à nouveau situation de cohabitation avec 1er ministre socialiste Jospin (après dissolution maladroite de l'Assemblée Nationale en 1997) - défaite de la droite due à l'impopularité du gouvernement Juppé qui avait engagé un vaste programme de réforme du système de santé, de fiscalité, remettant en cause une partie des acquis sociaux de l'Etat- Providence, en contradiction avec les promesses électorales de 1995 - depuis coalition de gauche dite plurielle au pouvoir : PS + PCF + 2colos (Verts) exploration de nouvelles voies de réduction du chômage (35h/semaine partage du temps de travail) recomposition du FN fin 98 mais permanence de ses idées recomposition de la droite ou implosion ? [...]
[...] Le + populaire, alors rassembleur est celui de la Gauche qui propose une forte intervention de l'Etat pour résoudre la crise et promet de changer la vie En mai 1981, F M remporte les présidentielles au 2nd tour avec 52% suffrages, victoire suivie d'un raz-de-marée rose aux législatives, grand enthousiasme populaire, 1ère victoire d'une gauche unie (comme en 1936), depuis les débuts de la Vème République = expérience de l'alternance politique (càd changement net de majorité) NB : entrées de 4 ministres communistes au gouvernement (1ère fois depuis 1947) III Les années Mitterrand (1981-1995) : espoirs et déception 1 Une politique de gauche de courte durée : l'état de grâce* (1981-82) * courte période après l'élection durant laquelle les élus bénéficient d'un a priori favorable - l'application des 110 propositions (cf. [...]
[...] Septennat interrompu par la mort de Pompidou le 2 avril 1974, aux présidentielles qui suivent victoire du candidat RI VGE / FM au 2nd tour (de justesse avec différence de 400000 voix), le gaulliste Chaban battu = fin du gaullisme au pouvoir II Le septennat de VGE et l'échec du libéralisme avancé 1 La crise et la fin des 30 Glorieuses - France comme les autres PID connaît phénomène de stagflation càd stagnation de la production industrielle et inflation des prix en 1974), conséquences sociales de la crise sont graves chômeurs en en en 1981. [...]
[...] - Politiques menées sont des échecs J Chirac : politique de relance fondée sur la hausse des prélèvements obligatoires (74/76) mais qui accroît déficit budgétaire. 2ème Premier Ministre R Barre politique libérale : allègement des charges, mais pas baisse du chômage - En raison de la crise le gouvernement et le président voient leur impopularité augmenter malgré certaines avancées dans le domaine des modes de vie (des institutions, des libertés) concernant jeunes et femmes majorité à 18 ans, collège unique secrétaire d'Etat à la condition de la femme, dépénalisation avortement, divorce + facile, contraception en vente libre Dans un domaine + politique, radio et TV soumises au contrôle du pouvoir 2 La politique extérieure de VGE - priorité essentielle : la construction européenne celle-ci reste fondée sur la force du couple franco-allemand (tandem VGE + Helmut Schmidt) 1979 : élection du parlement européen au SU (hostilité des gaullistes) - en dehors de l'Europe Zone d'intervention privilégiée de la diplomatie française : l'Afrique Intervention armée au Tchad, au Zaïre (de Mobutu) pour soutenir les régimes favorables à la France ou à l'Occident NB : la politique africaine vaudra quelques désagréments à VGE qui avait reçu en cadeau de l'empereur Bokassa de Centrafrique des diamants (qu'il avait d'abord nié avoir reçus) 3 La montée des oppositions politiques - VGE doit faire face à la division de sa majorité de droite Opposition entre son mouvement l'UDF (Union pour la Démocratie Française) et les gaullistes menés par J Chirac qui l'avait soutenu lors de l'élection présidentielle en 1974 et qui fut son 1er ministre (74-76) Opposition à propos de l'Europe notamment, Chirac fond le RPR (Rassemblement Pour la République) et est élu maire de Paris, poste qui lui servira de tremplin pour les présidentielles de 1981 auxquelles il ne soutiendra pas VGE au 2nd tour. [...]
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