Ve République, nouveau régime républicain, Général de Gaulle, Constitution, mai 68, stabilité politique
À partir de 1958, la IVe République se retrouve dans une réelle incapacité de résoudre les problèmes algériens, de plus avec son importante instabilité politique (12 gouvernements) les Français souhaitent le retour du Général de Gaulle sur la scène politique. Celui-ci accepte ainsi dès le mois de septembre 1958, il propose un référendum aux Français afin de changer la Constitution et ainsi passer à la Ve République
[...] Grâce à cette Constitution, le chef de l'Etat a un domaine de prédominance ce qui permet de garantir une stabilité et une efficacité dans le gouvernement. A la suite des accords d'Evian, le général perdra de plus en plus la confiance des français. Les révoltes de mai 68 contre lui et son gouvernement le pousseront à démissionner en 1969. C'est un de ses héritiers politiques, Georges Pompidou, qui lui succèdera, gaulliste, il fera en sorte d'imposer une politique de continuité et d'ouverture. [...]
[...] Il a Jacques Chirac pour premier ministre. A partir de 1986, plusieurs cohabitations verront le jour, avec Mitterrand puis plus tard avec Jacques Chirac, élu en 1995 puis en 2002. La nouvelle Constitution, qui a permis la naissance de la Vème République avec le général de Gaulle, a fait connaître à la France un changement radical, comparé à la IVème république. La Vème république a connu des évènements majeurs comme mai 68 ou encore les périodes de cohabitation, mais cela lui a quand même permis de connaître une grande stabilité et efficacité politique. [...]
[...] Pour la première fois depuis 1958, la gauche l'emporte aux élections. François Mitterrand devient chef de l'Etat en 1981, il prévoit un programme commun et le met en pratique : le SMIC apparaît, la durée du temps de travail diminue et une semaine de congé supplémentaire est prévue. La gauche remporte les élections législatives de 1981 mais pas celles de 1986. En effet en 1986, l'échiquier politique change nettement le Front National apparaît la gauche n'est plus majoritaire. Les partis gaullistes remontent. [...]
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