Dans la théorie des marxistes, s'il y a UN pays où la révolution ne marcherait pas, ça serait justement la Russie, qui n'avait pas de majorité d'ouvriers. Pourtant, elle a réussi en Russie, où les 170 millions de Russes comprenaient 3 millions d'ouvriers, et elle a échoué dans d'autres pays qui avaient une majorité d'ouvriers.
Le XXe siècle, on peut dire, est né avec la révolution de 1917, et le communisme. Le communisme est une quasi-religion. Une religion, techniquement, c'est une idée qui vaut la peine qu'on donne sa vie pour sa cause. Il n'y a pas que des religions religieuses : le patriotisme, le nationalisme, et donc le communisme sont en quelque sorte des religions, mais aujourd'hui il n'est pas crédible du tout.
On ne peut pas mettre le nazisme et le communisme sur un pied d'égalité. Le communisme a créé des camps et massacré des gens comme le nazisme, mais le communisme est une « religion de la justice » : il part d'un bon sentiment qui dit qu'on peut corriger toutes les injustices et qu'on peut se révolter contre elles. Sa force est aussi d'affirmer, comme le Christianisme ou l'Islam, que tous les hommes sont égaux. Pour cela, le communisme a utilisé le mythe de Spartacus. De plus, le communisme reposait sur une théorie qui se veut scientifique, avec une approche scientifique de l'histoire, de l'économie, de la politique. C'est donc une idéologie puissante et séduisante qui n'a rien à voir avec l'idéologie nazie.
[...] Les techniques militaires, tanks, aviation, etc. sont restés en France au niveau de 1917. Les défenseurs de la modernisation, comme De Gaulle, ne sont pas pris au sérieux. La seule bataille gagnée par l'armée française est gagnée par l'unité blindée du colonel/général De gaulle. La doctrine militaire défensive de la France est totalement incohérence avec la diplomatie française d'alliances de revers. Les Français avaient une alliance de revers avec la Pologne, qui a été occupée sans que la France, obsédée par la défensive, ne réagisse. [...]
[...] Au Mexique, le révolutionnaire Zapata instaure un communisme mou. Personne ne touche au capitalisme, la propriété est restée en état, peu de choses ont changé. En Turquie, le communisme se mélange au nationalisme turc. En Chine, la révolution de Tchang Kaï-Chek fait un flop et se fait jeter par Mao Zedong. En Italie, Mussolini, révolutionnaire de gauche, beaucoup plus modéré, dérive vers le fascisme. 1924-1933 : L'entre-deux-guerres et l'avant-fascisme La période de l'entre-deux-guerres commence bien, mais se terminera mal. Elle est divisible en deux grandes périodes : 1924-1929 et 1929-1933. [...]
[...] Cependant, il imagine un humain parfait un jeune de 15 à 25 ans, physiquement parfait et instinctivement cruel. Il a aussi des idées de gauche, rendre des choses aux ouvriers, pour avoir leur soutien. En 1924, en prison, il écrit Mein Kampf. C'était un best-seller en Allemagne, et partout en Europe une fois Hitler au pouvoir. Mais le livre est tellement délirant que personne ne l'a cru hors d'Allemagne. Dans le livre, il dit qu'il faut exterminer toutes les sous-races (juifs, tziganes, etc.). [...]
[...] Il va rassembler en 6 mois l'armée rouge. Il va remobiliser les bandes de soldats et de marins errants, former des écoles d'officiers très vite, et doter la nouvelle Russie d'une armée. Les paysans russes sur lesquels Lénine s'était appuyés sont indignés par cette guerre causée par des étrangers pour rien, et par les Russes blancs qui veulent reprendre leurs terres. Ils s'engagent massivement. L'armée rouge gagne en 1921, mais la guerre civile a été particulièrement sanglante, à coups de massacre de villages des deux côtes. [...]
[...] Le 24 octobre 1929, tout s'écroule. Les cours de la bourse s'effondrent à cause d'une sur-spéculation. La consommation plonge, car les gens consommaient à crédit, les banques font faillite après faillite. Les capitalistes américains rapatrient leurs capitaux d'Allemagne. Rapidement, on a de 25 à 30% de chômeurs partout, aux Etats-Unis, puis en Europe. Le taux de chômage ne décroît pas pendant 10 ans. Tous les pays ne sont pas autant touchés que les Etats-Unis et l'Allemagne. La France était un peu en retard, elle sera moins touchée par la crise, et l'Union Soviétique est totalement en dehors du coup. [...]
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