Les pertes humaines de l'U.R.S.S. sont évaluées entre 20 et 25 millions d'hommes, dont la moitié de civils ; ce à quoi il faut ajouter les affamés, les mutilés, les blessés... La population de l'U.R.S.S. en 1945 est de 172 millions d'âmes, ce qui est plus qu'avant la guerre, mais dû à une expansion du territoire à l'ouest.
En découlent un manque de main d'oeuvre, un déséquilibre entre hommes et femmes, un déficit des naissances, l'exode rural et donc l'augmentation de la population urbaine, fruit des destructions de villages et de champs) (...)
[...] Les livraisons obligatoires augmentent. Les kolkhozes sont regroupées en de plus grandes unités, les sovkhozes, et tendent donc à disparaître : en un an, le nombre passe de 250.000 à Les mesures prises n'améliorent pas la productivité agricole par rapport à 1940. Au niveau industriel, il y a dépassement volontaire des normes du plan, ce qui implique des résultats très positifs. Au niveau des grands travaux, on constate des points positifs tels que la construction du canal Lénine (Don - Volga), de centrales hydroélectriques, de bombes atomiques (1949) En ce qui concerne les biens de consommation, le plan est insuffisant : on ne se préoccupe pas du bien des civils. [...]
[...] Dans l'armée, une répression grande touche les soldats et officiers de la WWII. Un appareil répressif lourd est instauré : peine de mort rétablie en 1950 (elle avait été abrogée en 1947), maintien de l'ordre par les ministères de l'Internationale et de la Sécurité d'Etat, eux même contrôlés par le secrétariat du Comité Central. En à 12 millions d'hommes sont dans les camps gérés par le Goulag, où un taux de mortalité très élevé règne. Staline après la guerre Personnage très controversé : Lénine dénonçait sa brutalité, Trotski dénonçait son caractère sadique et sa médiocrité, et ses collaborateurs le craignent. [...]
[...] La puissance de l'U.R.S.S. se fera grâce à l'économie et à l'unité idéologique, il faut donc éliminer tout les obstacles. Persécution et répression Fin des aspirations nationales : peuple russe qui domine russification) ce qui entraine des déportations totales (pour collaboration avec les Allemands : Tchétchénie) ou partielles des peuples qui s'opposent à la soviétisation et à la collectivisation (états baltes). Mise au pas des intellectuels, dès 1946 : s'impose alors le réalisme socialiste Jdanov, idéologue du P.C.U.S . En cas de non-soumission, des purges sont organisées, ils sont donc tous réduits à la collaboration ou au silence : le romancier Zochtchenko ou le musicien Prokofiev, par exemple. [...]
[...] Une baisse de la production, une inflation et une pénurie alimentaire touchent le pays. Mais les industries déplacées à l'est en 1941 représentent un aspect positif, qui débouche sur un bon développement : extraction minière en hausse, et l'Oural apparait comme l'arsenal soviétique. Un objectif de planification Comme avant guerre, l'économie est planifiée, et les objectifs fixés par Staline. La priorité est mise sur l'industrie lourde et les transports ferroviaires. Le plan quinquennal a pour objectif de dépasser les états occidentaux dans le volume de la production industrielle. [...]
[...] Culte du père des peuples : idolâtrie lors de son 70ème anniversaire, des villes portent son nom, nombreuses statues, portraits Il se veut théoricien du socialisme. Avant la guerre il s'agissait du socialisme dans un seul pays. Après, il veut passer du socialisme au communisme (stade supérieur), via la planification et le pouvoir de l'Etat. L'extension de la révolution dans le monde ne sera possible que si des progrès internes à l'U.R.S.S. existent. Des initiatives de l'Etat (pas de la masse des citoyens) ont lieu pour amorcer les transformations. [...]
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